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Articles

Affichage des articles du avril, 2025

Le meurtre d’Aboubakar : l’acte islamophobe de trop qui réveille la colère des musulmans de France

Le sud de la France a été secoué par un acte d’une violence inqualifiable : le meurtre d’Aboubakar, un jeune Malien, froidement assassiné à l’intérieur d’une mosquée, lieu censé incarner la paix et le recueillement. Cet acte ignoble, qui s’inscrit dans une montée inquiétante de l’islamophobie, a provoqué une onde de choc parmi les musulmans de France, lassés de subir des agressions et une stigmatisation grandissantes sans véritable réaction de la part des autorités. Un climat délétère savamment entretenu Depuis plusieurs années, un climat d’insécurité vise spécifiquement les citoyens musulmans. Les discours anxiogènes, diffusés en continu par certaines chaînes d’information devenues de véritables relais de l’extrême droite, attisent la haine et légitiment, dans l’inconscient collectif, les passages à l’acte violents. Le meurtre d’Aboubakar est perçu comme l’aboutissement tragique de cette mécanique infernale : une atmosphère pesante alimentée par des propos racistes banalisés dans les ...

Le nouveau programme ferroviaire algérien : un levier stratégique pour l’émergence économique

Le 24 avril 2025, le Président de la République a inauguré le premier tronçon de 100 kilomètres entre Béchar et Abadla de la future ligne Béchar-Tindouf-Gara Djebilet. Aujourd'hui, l'Algérie célèbre une étape historique dans sa quête d'une infrastructure ferroviaire nationale moderne, intégrée et hautement stratégique. Cet événement symbolique marque le début d'une nouvelle ère où les chemins de fer deviennent la colonne vertébrale du développement économique du pays. Une renaissance ferroviaire après des décennies d’atermoiements Après l’élan prometteur de la décennie 2000, marqué par une dynamique sans précédent dans la construction ferroviaire, la chute brutale des prix du pétrole en 2014 a mis un coup d’arrêt brutal à de nombreux projets. Cette situation n’était pas sans rappeler l’abandon, dès 1988, du programme ambitieux des années 1980 pour des raisons similaires. Aujourd’hui, un nouveau cycle de croissance s’enclenche, cette fois avec une vision plus lucide et d...

Soutien inconditionnel à Malik Ayad face aux néo-patriotes internationalistes complices de l’ennemi marocain

Depuis des années, l’Algérie subit une guerre sournoise, une guerre de l’ombre menée par le régime marocain avec la complicité active d’Israël et des Émirats arabes unis. Cette alliance impie fournit à Rabat les moyens techniques, financiers et humains nécessaires pour saper notre souveraineté, déstabiliser notre société et infiltrer nos institutions. Face à cette menace hybride, l’Algérie a réagi avec fermeté : renforcement de la cybersécurité, sensibilisation populaire et mobilisation de l’Armée Nationale Populaire pour contrer les attaques. Mais l’ennemi, voyant ses plans déjoués, a changé de stratégie. Il ne vient plus en uniforme, mais en clandestin. Il ne frappe plus avec des armes conventionnelles, mais avec des mariages mixtes, une immigration massive et une propagande insidieuse sur les réseaux sociaux. Le Maroc cherche à implanter une cinquième colonne au cœur même de notre société, une armée de l’ombre qui, à terme, influencera nos décisions politiques, diluera notre identit...

L’Algérie face au mirage marocain : l’African Lion et la leçon souverainiste de l’ANP

Comment le naïf Makhzen a-t-il pu s’imaginer, ne serait-ce qu’un instant, que l’Armée nationale populaire (ANP) d’Algérie allait se compromettre en prenant part à l’exercice militaire African Lion, désormais entaché par la présence de troupes israéliennes ? Une hypothèse aussi saugrenue ne pouvait germer que dans l’esprit confus d’un régime embourbé dans le fantasme d’une normalisation qu’il voudrait imposer à toute la région. La réponse de l’Algérie, digne et sans ambiguïté, a fusé tel un couperet : NON ! Ce refus n’est pas une nouveauté, mais la continuité logique d’une position constante. Bien avant que les criminels de guerre sionistes ne foulent le sol marocain sous le couvert de manœuvres militaires, l’Algérie avait toujours décliné l’invitation à participer à cet exercice. Pourquoi ? Parce qu’elle refuse de mêler sa doctrine militaire souveraine à des scénarios bâtis sur l’agenda néocolonial de Washington et ses vassaux locaux. Ce n’est pas une question de forme, mais de fond : ...

Le Su-35 algérien : un cauchemar pour le Maroc ? Quand la propagande de Rabat trahit ses angoisses

La récente publication du site marocain Assahifa, proche des cercles du pouvoir à Rabat, met involontairement en lumière l’un des plus grands bouleversements géostratégiques au Maghreb depuis des décennies : l’entrée en service en Algérie des avions de chasse russes Su-35, l’un des fleurons de l’aéronautique militaire contemporaine. Dans un article intitulé “Après avoir été refusées par l'Égypte et l'Iran, des images satellites révèlent la présence de chasseurs 'Soukhoï-35' en Algérie.” , le média marocain s’attarde longuement sur l’arrivée des Su-35 dans une base aérienne algérienne, usant d’un ton alarmiste et révélateur, tout en soulignant que ces appareils avaient été refusés par l’Égypte et l’Iran. Mais derrière cette couverture apparemment informative, se dessinent les véritables craintes marocaines, tant sur le plan militaire que diplomatique. Le Su-35 : un “game changer” qui fait trembler Rabat L’Algérie a acquis ces avions initialement destinés à l’Égypte, mais...

Le Front Polisario : Représentant légitime du peuple sahraoui et non un mouvement terroriste

Dans le contexte du conflit du Sahara occidental, certaines tentatives ont émergé pour assimiler le Front Polisario à un mouvement terroriste. Cette classification, cependant, ne résiste ni à l’analyse juridique internationale ni à l’examen des faits historiques. Le Front Polisario est reconnu comme le représentant légitime du peuple sahraoui par les Nations unies et d’autres instances internationales, et son action s’inscrit dans une logique de lutte anticoloniale encadrée par le droit international. En revanche, le Maroc, qui occupe illégalement le territoire du Sahara occidental, est régulièrement mis en cause pour ses pratiques autoritaires, ses violations des droits humains et ses liens présumés avec les réseaux de trafic de drogue. Cet article examine les fondements juridiques et factuels qui réfutent toute tentative de criminalisation du Front Polisario. 1. Reconnaissance internationale et légitimité du Front Polisario Le Front Polisario (Frente Popular de Liberación de Sagu...

La DGED, prise en flagrant délit d’amateurisme : quand la panique fabrique des faux grossiers

Dans les méandres obscurs du renseignement marocain, un nouvel épisode – pathétique autant que révélateur – vient s’ajouter à la longue liste des manœuvres malhabiles d’une institution plus adepte du bricolage politique que de la stratégie éclairée. La Direction générale des études et de la documentation (DGED), visiblement désorientée par les échecs diplomatiques répétés du royaume sur le dossier sahraoui, s’est aventurée à fabriquer de toutes pièces un prétendu document syrien. Celui-ci devait accréditer l’idée d’une connivence entre le Front Polisario et la République islamique d’Iran – une alliance fantasmatique, taillée sur mesure pour provoquer l’indignation internationale. Mais cette tentative d’associer le mouvement sahraoui à Téhéran ou au Hezbollah ne relève en rien de la nouveauté. Le Maroc s’emploie depuis des années à peindre le Polisario sous les traits d’un groupe infréquentable, dans l’espoir de le faire passer pour une organisation terroriste. Cette stratégie d’intoxic...

Algérie – France : l’heure de la rupture digne

Ce que ressent une large frange du peuple algérien à l’égard du président Abdelmadjid Tebboune ne relève ni d’un simple emportement passager, ni d’un jugement émotionnel hâtif. C’est une lecture ancrée dans une conscience historique vive et dans l’amertume d’un long rapport de subordination symbolique à une Présidence française toujours empreinte, malgré plus de soixante ans d’indépendance, d’arrogance post-coloniale, de condescendance masquée et de nostalgie impériale. L’éternel retour du mépris À l’accession de M. Tebboune au pouvoir, certains Algériens ont voulu croire à un renouveau dans les relations avec Paris, espérant la fin d’un cycle où l’Algérie cède et la France méprise. Mais très vite, la réalité a rappelé à l’ordre : les concessions algériennes sont demeurées unilatérales, et les gestes d’ouverture de la Présidence se sont heurtés à un Élysée hautain, souvent insultant. Une voix algérienne s’est donc élevée, plus claire, plus directe : assez de ce romantisme diplomatiq...

Algérie 2027 : le pari d'une diversification économique durable

Le 18 avril 2025, la Banque mondiale a publié un article éclairant intitulé « Comment l’Algérie façonne son avenir économique » , dressant un tableau nuancé mais résolument optimiste de la transformation économique en cours dans le pays. Longtemps perçue comme une économie mono-exportatrice, tributaire des hydrocarbures, l’Algérie semble aujourd’hui s’engager dans un tournant historique. En ligne de mire : un objectif ambitieux fixé par le président Abdelmadjid Tebboune — atteindre un Produit Intérieur Brut de 400 milliards de dollars à l’horizon 2027. Une dynamique de diversification en marche Les chiffres avancés par la Banque mondiale sont révélateurs : les exportations hors hydrocarbures ont été multipliées par trois depuis 2017, atteignant 5,1 milliards de dollars en 2023. Bien qu’elles ne représentent encore que 2 % du PIB, elles témoignent d’un changement de paradigme : l’économie algérienne commence à s’extirper de sa dépendance structurelle au pétrole et au gaz. Parmi les pr...

Sahara Occidental : Une volte-face historique remet la dernière question de décolonisation en Afrique sur le devant de la scène

New York, 16 avril 2025. Dans la salle solennelle du Conseil de sécurité, un homme prend la parole. Avec calme, rigueur et une gravité maîtrisée, Staffan de Mistura, l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, livre un exposé qui, selon plusieurs diplomates présents, pourrait marquer un avant et un après dans l’interminable dossier sahraoui. Ce rapport s’inscrit dans un contexte particulièrement chargé : 50 ans après le départ de l’Espagne du Sahara occidental (1975) , la question de la décolonisation reste irrésolue, figée dans un statu quo que seule une crise — ou un sursaut international — pourrait débloquer. Or, pour la première fois depuis longtemps, ce sursaut semble à portée. Une trilogie diplomatique au cœur du rapport Trois messages majeurs se dégagent de la prise de parole de De Mistura. Trois axes qui reflètent la posture actuelle des États-Unis , mais aussi l’évolution des rapports de force au sein du Conseil de sécurité. 1. Une autonomie “a...