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Affichage des articles du octobre, 2024

Fixation de la presse marocaine sur l'influence présumée de l'Algérie auprès des instances européennes et onusiennes concernant le Sahara Occidental : Une analyse des contradictions médiatiques

Depuis plusieurs décennies, le conflit autour du Sahara Occidental est au cœur des relations tendues entre le Maroc et l'Algérie. Le royaume du Maroc, après chaque échec diplomatique sur la scène internationale concernant cette question, pointe systématiquement du doigt l'Algérie, l'accusant de manipuler les instances européennes et onusiennes en faveur du Front Polisario. Paradoxalement, les mêmes médias marocains présentent l'Algérie comme un pays isolé, sans influence notable dans la région ou sur la scène internationale. Cette contradiction flagrante révèle non seulement la confusion dans la stratégie médiatique marocaine, mais aussi l'impasse dans laquelle se trouve le Maroc concernant le dossier sahraoui. L’obsession marocaine de l’influence algérienne Le discours dominant dans la presse marocaine tend à accuser l'Algérie d'exercer une pression disproportionnée sur les instances européennes et onusiennes pour obtenir des décisions favorables au Front P

Les raisons ayant poussé Staffan de Mistura à proposer la partition du Sahara occidental

Le conflit du Sahara occidental, qui oppose depuis 1975 le Maroc et le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, reste l’un des plus anciens conflits territoriaux non résolus. Face à l'impasse diplomatique, l'envoyé spécial de l'ONU, Staffan de Mistura, aurait suggéré la partition comme une solution potentielle. Cette proposition controversée reflète les défis continus pour parvenir à un compromis acceptable par toutes les parties impliquées. Contexte historique et impasse diplomatique Le Sahara occidental est un territoire revendiqué par le Maroc depuis 1975, après le départ des forces coloniales espagnoles. Le Maroc propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté, soutenu par la France, tandis que le Front Polisario milite pour un référendum d'autodétermination incluant l'option de l'indépendance. Les résolutions de l'ONU et les médiations internationales ont échoué à trouver une issue consensuelle au conflit, plongeant la région dans une impasse depuis

Mohammed VI : Le Luxe du Palais Face à la Détresse du Peuple Marocain

Il est frappant de constater l'effervescence des débats sur les réseaux sociaux et dans la presse marocaine autour de la loi de finances algérienne de 2025, tandis que la loi de finances marocaine, pourtant plus directement pertinente, passe sous silence. Celle-ci demeure opaque, notamment en ce qui concerne certaines lignes budgétaires qui alimentent le train de vie luxueux du palais royal. Il serait bien plus judicieux pour les  marocains de se concentrer sur l'examen critique de leur budget national, qui affecte leur quotidien, plutôt que de se préoccuper d'une loi de finance étrangère, sans impact sur leurs réalités difficiles. Le contraste entre le train de vie royal de Mohammed VI et la situation économique difficile de nombreux Marocains se reflète dans les chiffres et les faits marquants. Le budget alloué à la cour royale dépasse largement celui de plusieurs ministères combinés, illustrant l'ampleur des ressources financières utilisées par la monarchie. Budget r

La question de la "souveraineté" du Maroc sur le Sahara occidental : enjeux juridiques et politiques

Le conflit autour du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, est l'un des plus anciens conflits territoriaux non résolus au monde. Depuis le retrait de l'Espagne en 1975, le Maroc revendique ce territoire, tandis que le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, lutte pour l'indépendance sahraouie. Au centre de cette question se trouve la revendication de souveraineté marocaine, appuyée par un projet d'autonomie proposé en 2007, mais contesté sur le plan du droit international. 1. La position marocaine et la reconnaissance internationale Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères du Maroc, a souligné à plusieurs reprises ce qu'il appelle une « dynamique politique » favorable à la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Cette position s'appuie notamment sur le soutien international croissant, avec des pays comme les États-Unis qui, en 2020, sous l'administration Trump, ont officiellement reconnu cette souveraineté.

Les sources d’autorité dans le droit international : une réponse à Manar Slimi

Dans le cadre des relations internationales, le droit international occupe une place centrale en tant que cadre régulateur des interactions entre les États, les organisations internationales, et parfois même les individus. Manar Slimi avance que le Conseil de sécurité des Nations unies constitue l’unique source d'autorité dans le droit international. Bien que cet organe joue effectivement un rôle prééminent, cette position néglige les autres sources fondamentales du droit international qui participent à la formation, à l’interprétation et à l’application des normes juridiques dans l’arène internationale. Cet article se propose d’analyser les différentes sources d’autorité dans le droit international, tout en soulignant la diversité des acteurs impliqués dans sa mise en œuvre. 1. Le Conseil de sécurité des Nations unies : une autorité majeure mais limitée Le Conseil de sécurité des Nations unies est incontestablement l’un des principaux organes ayant un rôle direct dans l'appli

La position de l’Algérie sur les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne relatifs au Sahara Occidental

Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger de l’Algérie a récemment salué les arrêts rendus par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) le 4 octobre 2024, concernant les accords commerciaux entre l’Union européenne (UE) et le Maroc. Ces accords incluaient les territoires sahraouis, en violation des droits de souveraineté du peuple du Sahara Occidental. Cette décision judiciaire a des implications profondes pour le statut juridique de cette région non autonome, ainsi que pour la gestion de ses ressources naturelles. Contexte juridique et politique La décision de la CJUE, perçue par l’Algérie comme une victoire diplomatique, affirme l’illégalité des accords commerciaux qui s'étendent au Sahara Occidental, un territoire classé comme non autonome par l'ONU. Cette classification implique que les ressources naturelles de ce territoire doivent être gérées dans l'intérêt de son peuple et que toute exploitation externe sans leur consentem