23 questions aux dirigeants politiques algériens ainsi qu'à ceux qui pensent que la situation est sous contrôle
En juin 2023, j'ai posé 23 questions aux dirigeants politiques algériens ainsi qu'à ceux qui pensent que la situation est sous contrôle. Notre nation se trouve à un carrefour critique, et il est impératif que nos responsables politiques assument pleinement la responsabilité de leurs décisions.
L'expérience du règne sous la présidence de Bouteflika a révélé les dangers de l'absence de reddition de comptes. Aujourd'hui, la situation est alarmante et requiert une action immédiate.
Je tiens à souligner que notre objectif n'est en aucun cas de semer la discorde ni de provoquer des manifestations. Nous sommes pleinement conscients des défis considérables auxquels notre pays est confronté, particulièrement à l'approche des élections de septembre 2024. Notre démarche vise à inciter l'équipe présidentielle à prendre conscience des préoccupations soulevées par nos 23 questions.
Nous appelons tous les citoyens soucieux de l'avenir de notre patrie à se joindre à nous pour exiger transparence et responsabilité de la part de nos dirigeants. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour l'Algérie.
1. Est-il possible de surveiller les mouvements de 1,2 million de Marocains en Algérie ?
2. Pourquoi l'État ne requiert-il pas de visa pour les ressortissants marocains ?
3. Pourquoi l'État tolère-t-il l'emploi illégal des Marocains en Algérie : absence de paiement des impôts et des cotisations sociales, ainsi que l'exportation de devises fortes ?
4. Qui nous garantit que les Marocains en Algérie n'entrent pas en contact avec le Mossad pour espionner l'Algérie ?
5. Comment pouvons-nous parler de fraternité avec le peuple marocain alors qu'il revendique Béchar et Tindouf comme territoires marocains ?
6. Le Maroc exploite-t-il ses ressortissants en Algérie pour mettre en œuvre ses desseins machiavéliques contre nous ?
7. Le Maroc ne s'acquitte pas de ses factures, les arriérés impayés atteignant plusieurs milliards de dollars. Pourquoi l'Algérie ne résilie-t-elle pas le contrat d'électricité ?
8. Quel est l'intérêt de fermer les frontières tout en facilitant l'entrée des Marocains sur le territoire national ?
9. Pourquoi le gazoduc a-t-il été suspendu alors que l'approvisionnement en électricité au Maroc se poursuit à un prix extrêmement compétitif ?
10. Le Maroc a apporté son soutien aux terroristes pendant la décennie noire. Pourquoi l'Algérie n'a-t-elle jamais pris de mesures de rétorsion ?
11. Pourquoi l'Algérie ne fournit-elle pas d'armes au Polisario ?
12. Pourquoi l'Algérie n'a-t-elle pas désigné la zone frontalière avec le Maroc comme zone militaire ?
13. Pourquoi l'Algérie continue-t-elle de collaborer avec les entreprises étrangères investissant au Maroc, tout en considérant l'Algérie uniquement comme un marché ?
14. Pourquoi l'Algérie ne bombarde-t-elle pas les plantations de cannabis au Maroc ?
15. Pourquoi l'Algérie permet-elle aux services de renseignement marocains d'opérer librement dans la région côtière et désertique ?
16. Le Maroc a lancé la chaîne Al Magharibia, visant à déstabiliser l'Algérie. Quelle est la réponse de l'État algérien à cette action hostile ?
17. Le Maroc intervient dans la politique intérieure algérienne, comme lors du Hirak. Où est la réaction de l'État algérien ?
18. Qui a gelé le projet du port géant d'El Hamdania ?
19. Quelle est la stratégie de l'Algérie au Sahel et dans le Sahara ?
20. Pourquoi l'Algérie ne déploie-t-elle pas ses forces armées hors de ses frontières pour défendre ses intérêts vitaux ?
21. Pourquoi l'Algérie ne fait-elle pas de Tamanrasset un centre régional de développement ?
22. Pourquoi l'Algérie ne paie-t-elle pas la Mauritanie pour conclure un accord de défense sécurisant la route Tindouf-Zouerate ?
23. Pourquoi l'Algérie n'impose-t-elle pas un embargo aérien sur le Sahara occidental pour soutenir le Polisario ?
Ces questions reflètent des préoccupations sérieuses et nécessitent une réflexion approfondie de la part de nos dirigeants afin d'assurer un avenir stable et prospère pour l'Algérie.
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