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Le « génération Z » secoue le Maroc : des protestations sociales qui menacent de se transformer en boule de neige

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Hausse des salaires et des allocations dès 2026 : les annonces clés du président Tebboune lors de son entretien avec la presse nationale

Lors de son entretien périodique diffusé vendredi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présenté une série de mesures économiques et sociales qui traduisent la volonté de l’État de soutenir le pouvoir d’achat, renforcer la sécurité alimentaire et accélérer la transition numérique, tout en réaffirmant des positions diplomatiques constantes. Augmentations salariales et sociales à partir de 2026 Le président a annoncé le lancement, dès 2026, de nouvelles hausses des salaires, ainsi qu’une révision à la hausse des allocations de chômage et de l’allocation étudiante, avec la possibilité d’inclure également la pension des retraités « selon les capacités de l’État ». Il a insisté sur le fait qu’il s’agit d’engagements écrits et non de simples promesses, visant à améliorer le niveau de vie des citoyens, en coordination avec le Premier ministre et le gouvernement. Une économie équilibrée, sans austérité Abdelmadjid Tebb...

L’entrée, le séjour et les obligations des étrangers en Algérie : cadre légal et sanctions

L’Algérie, en tant qu’État souverain, régit strictement l’entrée, le séjour et la circulation des étrangers sur son territoire. Ces règles sont principalement établies par la loi n° 08‑11 du 25 juin 2008 relative aux conditions d’entrée, de séjour et de circulation des étrangers en Algérie, accompagnée de ses textes d’application et instructions administratives. Elles visent à protéger la sécurité nationale, réguler le marché du travail et garantir l’ordre public. 1. Les obligations des étrangers en Algérie Tout étranger qui souhaite séjourner en Algérie doit respecter un certain nombre d’obligations légales. Ces obligations peuvent être résumées comme suit : a) Respect des lois et règlements Les étrangers sont tenus de se conformer à l’ensemble des lois algériennes, sous peine de sanctions administratives ou pénales. Toute infraction, qu’il s’agisse de criminalité, de trouble à l’ordre public ou de violation des règlements de séjour, expose l’étranger à des mesures coercitives, pouv...

Sahara occidental : le droit international dément la propagande marocaine

Les médias officiels marocains, notamment Hespress, s’efforcent de présenter l’initiative marocaine d’« autonomie » comme le seul règlement possible du conflit au Sahara occidental. Or la réalité n’est ni un « point de vue algérien » ni une question de rapports de force régionaux : il s’agit avant tout d’un dossier de droit international clairement défini par les Nations unies et par la jurisprudence internationale. 1. Un territoire inscrit comme question de décolonisation Depuis 1963, l’ONU a inscrit le Sahara occidental sur la liste des territoires non autonomes, c’est-à-dire des territoires dont le peuple n’a pas encore exercé son droit inaliénable à l’autodétermination. La Cour internationale de Justice (CIJ), en 1975, a conclu qu’aucun lien de souveraineté n’existait entre le Maroc et ce territoire, et que ses habitants doivent pouvoir décider librement de leur avenir. L’Assemblée générale des Nations unies réaffirme chaque année ce principe de libre détermination. 2. Le rôle de l...

Les essais nucléaires français dans le Sahara algérien : un crime continu et un héritage empoisonné

Plus de soixante ans après les faits, le désert algérien demeure le témoin silencieux d’un des crimes coloniaux les plus odieux du XXᵉ siècle. Entre 1960 et 1966, la France coloniale a transformé le sud de l’Algérie en véritable champ d’expérimentation pour ses armes nucléaires, foulant aux pieds le droit international et les principes les plus élémentaires de la dignité humaine. Un crime contre l’humanité qui ne se prescrit pas et dont les conséquences empoisonnées se prolongent jusqu’à nos jours. Le film documentaire produit par la Direction de l’information et de la communication du ministère algérien de la Défense nationale, intitulé « Les essais et explosions nucléaires français dans le Sahara algérien : l’héritage silencieux et empoisonné », rouvre ce dossier accablant. Avec le témoignage d’historiens, de juristes et de scientifiques, il met en lumière l’ampleur de la catastrophe et l’acharnement d’un programme colonial décidé à faire de l’Algérie un laboratoire mortifère. Un la...

L’économie algérienne entre reprise vigoureuse et défis structurels

Le Fonds monétaire international (FMI) a publié en 2025 son rapport annuel à l’issue des consultations menées avec l’Algérie au titre de l’article IV. Ce document de 99 pages dresse un tableau globalement positif : reprise économique après la pandémie, inflation en net recul, avancées dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Mais il souligne également la nécessité de réformes structurelles pour assurer une croissance durable. Une reprise solide portée par les hydrocarbures et la dépense publique Selon le FMI, l’Algérie a enregistré une croissance robuste grâce : à la hausse des prix des hydrocarbures, à une politique budgétaire expansionniste après la réélection du président Abdelmadjid Tebboune en 2024, destinée à soutenir les ménages et l’investissement. Principaux indicateurs : Croissance hors hydrocarbures : 4,2 % en 2024, tirée par l’investissement public et la consommation privée. Inflation : nette baisse, de 9,3 % en 2023 à 4 % en 2024, grâce...

Algérie-Mali : une crise diplomatique à la croisée du droit international et de la sécurité régionale

La relation historique entre l’Algérie et le Mali, longtemps marquée par la coopération et la médiation régionale, traverse une période de tensions inédites. Entre le dépôt par Bamako d’une plainte contre l’Algérie devant la Cour internationale de Justice (CIJ) et la contestation par Alger d’une intrusion aérienne présumée, le différend met en lumière les enjeux du droit international, de la souveraineté nationale et de la sécurité régionale dans le Sahel. 1. Une plainte contestée et un timing surprenant Le 16 septembre 2025, la CIJ a confirmé avoir reçu une requête du gouvernement malien contre l’Algérie. Cette démarche a été immédiatement qualifiée de « manœuvre politique » par Alger, qui dénonce le contraste entre la prétention de Bamako à respecter le droit international et sa situation intérieure fragile, dominée par une junte militaire. Le moment choisi pour cette plainte est particulièrement révélateur : elle intervient alors que Bamako est encerclé par des éléments du JNIM (Ja...