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Réponse à la propagande de la prétendue “bataille décisive” : l’Union africaine n’est pas une scène pour légitimer la décolonisation marocaine

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Réponse à la propagande du 360 : la libération de Boualem Sansal, un acte souverain déformé par la rancune marocaine

L’article publié par Le360 sous le titre “L’écrivain Boualem Sansal libre : la pitoyable capitulation du régime d’Alger” illustre une fois de plus la logique obsessionnelle de la propagande marocaine : falsifier, exagérer, inverser les faits pour masquer les propres échecs du régime du Makhzen. Ce texte n’est pas une analyse : c’est une projection maladive , un exercice de communication dicté par la frustration d’un pouvoir qui voit, chaque jour, la diplomatie algérienne gagner en stature pendant que la sienne s’enlise dans les allégeances et les illusions. 1. Un acte souverain présenté comme une faiblesse Contrairement à ce que prétend Le360, la grâce présidentielle accordée à Boualem Sansal ne relève ni d’une “capitulation” ni d’un “marchandage”, mais d’un acte souverain et maîtrisé. Condamné pour des propos portant atteinte à l’unité nationale — en suggérant que l’ouest de l’Algérie appartiendrait au Maroc — Sansal a été jugé selon la loi, dans le respect des procédures judiciaires...

Boualem Sansal gracié par le président Abdelmadjid Tebboune : un geste d’humanité ou une faute politique ?

L’annonce de la grâce présidentielle accordée à Boualem Sansal a provoqué surprise, débats et indignation en Algérie. L’écrivain franco-algérien, condamné à cinq ans de prison pour des propos jugés attentatoires à l’unité nationale, sera transféré en Allemagne pour y recevoir des soins, à la demande du président Frank-Walter Steinmeier. Si le geste semble motivé par des considérations humanitaires, il révèle en réalité un enchevêtrement diplomatique où s’affrontent principes de souveraineté, équilibres européens et calculs politiques. Un geste humanitaire à lecture diplomatique multiple Officiellement, la décision présidentielle s’inscrit dans le cadre d’une réponse “humanitaire” à une requête allemande. Boualem Sansal, âgé et malade, bénéficierait ainsi d’un transfert pour soins, dans un esprit de clémence et d’ouverture. Mais les observateurs attentifs savent que, derrière cette façade, se cache un jeu d’influences plus subtil. Depuis plusieurs mois, Paris cherchait à obtenir la libé...

Abdel Fattah Naoum, élève de « Moussilama le Menteur » marocain : des aveux déguisés sur le rôle du Maroc dans le chaos du Sahel

Le 10 novembre 2025, Abdel Fattah Naoum, l’un des nouveaux visages de la propagande marocaine, a publié une vidéo de 32 minutes où il s’est livré à un exercice classique du régime de Rabat : accuser l’Algérie de tous les maux. Selon lui, l’Algérie soutiendrait les groupes terroristes au Mali pour « faire tomber le régime malien » et agirait « sous supervision française ». Ce discours absurde n’est qu’une reproduction du style de son mentor, Manar Slimi, surnommé dans le monde maghrébin « Moussilama le Menteur » (مسيلمة الكذاب) version makhzen, maître de la désinformation et de la manipulation médiatique. L’école du mensonge et de l’inversion accusatoire Manar Slimi, présenté comme un « expert stratégique » par les médias marocains, est en réalité le propagandiste en chef du régime. De son école de mensonge sont issus des disciples comme Naoum, dont le rôle est de retourner les faits : faire passer le bourreau pour la victime, et la victime pour l’agresseur, dans une tentative désespéré...

Affaire Sansal : un dossier présenté comme humanitaire, mais aux arrière-plans géopolitiques

La demande formulée par le président allemand à Abdelmadjid Tebboune pour la libération de Boualem Sansal et son transfert en Allemagne pour soins médicaux est officiellement motivée par des considérations humanitaires. Cependant, une analyse approfondie révèle que ce dossier n’a rien d’un simple cas humanitaire. Il s’inscrit dans une logique d’influence où la France, via Berlin, chercherait à exercer une pression indirecte sur Alger. Une manœuvre française sous couvert allemand Selon plusieurs sources diplomatiques, Paris utiliserait l’Allemagne comme intermédiaire pour tester la capacité de l’Algérie à résister aux pressions extérieures. L’objectif serait double : fragiliser la posture souverainiste d’Alger et créer des tensions dans ses relations stratégiques avec Berlin. Cette approche vise à affaiblir la dynamique positive entre l’Algérie et l’Allemagne, notamment dans les domaines énergétique et industriel, où les deux pays ont des intérêts convergents. Un enjeu de souverainet...

Les provocations marocaines : symptôme d’un complexe historique face à l’Algérie

Depuis quelque temps, les médias marocains et certains relais diplomatiques proches du Makhzen multiplient les insinuations concernant une prétendue intention d’“occuper” Béchar ou Tindouf, comme si ces régions algériennes faisaient l’objet d’un différend territorial. Aucune déclaration officielle marocaine n’a jamais laissé entendre une telle idée, mais Rabat persiste à alimenter ce fantasme. Comment expliquer ces provocations répétées, alors même que le rapport de force militaire, diplomatique et historique penche clairement du côté de l’Algérie ? Pour comprendre ce phénomène, il faut le replacer dans son contexte historique, psychologique et géopolitique. 1. Un complexe historique enraciné dans la défaite et la rivalité L’histoire contemporaine du Maghreb est marquée par une fracture née au lendemain de l’indépendance algérienne. Le Maroc, convaincu que l’Algérie lui serait “redevable” pour un prétendu soutien pendant la guerre de libération, a très mal vécu l’émergence d’une puissa...

La guerre silencieuse du Maroc contre l’Algérie : l’eau, la pollution et la drogue comme armes de déstabilisation

Depuis plusieurs années, le Royaume du Maroc a engagé une politique délibérée de provocation et de nuisance envers l’Algérie, s’inscrivant dans une logique hostile et continue. Derrière les discours de façade et les larmes hypocrites versées à l’arrêt du gazoduc Maghreb-Europe, se cache une série d’actes concrets qui traduisent une volonté méthodique d’affaiblir l’Algérie : assèchement des ressources hydriques, pollution transfrontalière, guerre psychologique, et inondation du marché algérien par la drogue. 1. Les barrages de la discorde : une guerre hydrique préméditée Le long de la frontière ouest, le Maroc a construit des dizaines de barrages, dont plusieurs sur des oueds transfrontaliers qui alimentent le territoire algérien. Ces ouvrages, érigés sans concertation ni coordination, ont provoqué une chute dramatique du niveau d’eau dans les régions de Béchar et de l’oued Guir, menaçant directement le barrage stratégique de Djorf-Torba, l’un des plus importants du Sud-Ouest algérien. ...