Le Maroc persiste à communiquer sur des projets imaginaires pour contrer les initiatives concrètes et opérationnelles de l'Algérie en faveur de sa profondeur africaine
Après le projet imaginaire du gazoduc Nigeria – Maroc, le Maroc s’est lancé récemment dans une nouvelle chimère intitulée : l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique.
La seule chose sérieuse dans ces projets dont la faisabilité et le financement ne sont toujours pas clairs, ce sont les moyens de communication pharaoniques, mis en œuvre par le Maroc pour marteler ses messages fallacieux et malhonnêtes intellectuellement.
On peut noter aussi, les efforts diplomatiques Marocains pour organiser des colloques folkloriques à Marrakech, avec des dirigeants africains de moralité douteuse et de niveau intellectuel médiocre, afin de présenter un projet aux contours et aux objectifs flous.
On peut légitiment s’interroger sur les raisons qui ont poussé les ministres des affaires étrangères des pays du Sahel à faire le déplacement à Marrakech, car le projet d’accès des pays du Sahel à l’Atlantique est loin d’être un projet facilement réalisable tant qu’il fait face à plusieurs défis géopolitiques, géostratégique, financiers et de faisabilité technique :
- La Mauritanie a-t-elle était consultée (le Mauritanie n’a pas participé à la réunion de Marrakech) ?
- La Mauritanie va-t-elle prendre le risque de créer une crise diplomatique avec les pays d’Afrique de l’Ouest (Togo, Bénin, Ghana, Côte d’Ivoire) qui mettent déjà à disposition leurs ports pour les pays enclavés du Sahel ?
- Quel intérêt pour la Mauritanie de permettre le passage vers le Sahara occidental, lorsqu’elle peut utiliser son port de Nouadhibou ?
- Dans l’hypothèse peu plausible que la Mauritanie accepte l’initiative marocaine (la Mauritanie reconnait la République Arabe Sahraouie Démocratique), quid de la légalité de cette démarche ? Le Sahara occidental reste un territoire colonisé par le Maroc.
- Le Maroc a-t-il réuni les financements pour construire plus de 7,000 km de route dans le Sahel ?
- Qui va payer les 14 milliards de dollars nécessaires pour construire les 7,000 km de route (il s’agit d’une estimation basse qui ne prend pas en compte la construction d’ouvrages d’art : tunnels, ponts, etc.).
Les questions posées ci-dessus montre d’une manière implacable que le projet marocain n’est pas sérieux et manque particulièrement de préparation, cela nous rappelle étrangement le projet de gazoduc Nigeria – Maroc dont l’étude de faisabilité n’a même pas débuté faute de financement ! Le financement du projet quant à lui ne semble toujours pas intéressé les institutions financières mondiales, malgré les efforts de communication du royaume du Maroc.
Il parait très clairement que le seul objectif du Maroc est de perturber les projets algériens en donnant l’illusion qu’il y a des projets alternatifs crédibles. Le Maroc, pays très endetté et qui n’a aucun levier de financement autonome, sait qu’il ne peut pas lancer ces projets ambitieux voire irréalistes. Ce qui est troublant et incompréhensible, c’est le crédit que donne certains pays africains corrompus aux chimères marocaines. Lorsqu’on connait les méthodes marocaines (chantage à l’aide de "Sex Tape", corruption, etc.), on peut envisager une ébauche d’explication des mascarades diplomatiques auxquelles nous assistons.
De l’autre côté, nous avons l’Algérie, pays pionnier des combats panafricanistes, qui exécute en toute discrétion, des projets structurants concrets aux profit des peuples africains, on peut citer par exemple :
- L’effacement des dettes de plusieurs pays africains pour un montant de 2 milliards de dollars.
- La route transsaharienne Alger – Lagos (4,800 km) : l’Algérie prend en charge à ses frais la construction du tronçon manquant en territoire du Niger, afin de rallier l’Algérie à la ville nigériane de Kano (nord du Nigeria).
- Le projet de la dorsale transsaharienne à fibre optique pour développer l'économie numérique régionale dans le Sahel.
- Gazoduc Nigeria – Algérie, projet réaliste en cours de réalisation.
- Construction de la route Tindouf – Zouerate (800 km en territoire mauritanien)
- Création de zones franches avec la Mauritanie, puis les pays du Sahel tels que le Mali et le Niger, outre la Tunisie et la Libye.
La différence entre l’Algérie et le Maroc, c’est que l’Algérie prend le temps de préparer ses dossiers avant de faire des annonces. Lorsque l’Algérie annonce des projets, il y a nécessairement du concret. Côté marocain, le sérieux et le concret ne semble pas être la priorité, la priorité c’est la communication, le buzz, mais surtout faire de l’Algérie bashing pour soulager un complexe d’infériorité chronique dont souffre nos voisins marocains.
L’exemple de la relation algéro-mauritanienne est un excellent exemple pour expliquer la dichotomie entre l’approche algérienne et l’approche marocaine dans ses relations avec les pays africains :
- L’Algérie a aidé la Mauritanie à structurer son armée et a financé l’achat d’armements à hauteur de 300 millions de FCFA en 1971.
- L’Algérie a soutenu la Mauritanie pour sortir du Franc CFA, c’est l’Algérie qui a aidé à créer la monnaie nationale mauritanienne l’Ouguiya et a très longtemps garanti l’Ouguiya en créant un compte de 3 milliards de FCFA au niveau de la Banque d’Algérie.
- L’Algérie a aidé la Mauritanie à nationaliser ces mines de fer et a formé les cadres mauritaniens.
- L’Algérie a lancé un projet pharaonique pour construire une route de 800 km en territoire mauritanien (route Tindouf – Zouerate).
- L’Algérie travaille avec la Mauritanie pour faire profiter le partenaire mauritanien de la filière sidérurgique algérienne : au lieu d’exporter les minerais de fer brut, les Mauritaniens pourront transformer les minerais de fer dans les usines algériennes, pour ensuite exporter des produits à forte valeur ajoutée.
De l’aveu du peuple frère de Mauritanie, le Maroc quant à lui n’a apporté que désordre et désolation à la société mauritanienne connue pour son conservatisme : depuis l’ouverture du passage illégale d’El-Guergarat, le trafic de drogue et la prostitution ont explosé dans des proportions alarmantes. En plus de la drogue et des prostituées, le Maroc exporte en Mauritanie essentiellement des fruits et légumes, qui sont régulièrement utilisés par le Maroc comme moyen de chantage sur le gouvernement Mauritaniens.
En dépit des efforts des mouches électroniques marocaines financées par l'argent émirati, il sera difficile de faire croire aux africains que le Maroc peut être une alternative crédible à l’Algérie en matière de développement de l’Afrique, les africains connaissent la vraie nature du régime marocain : il s’agit d’un régime vassal de la France qui exécute un agenda de Françafrique 2.0 – l’idée de permettre à la France de maintenir sa main mise sur l’Afrique en utilisant des entreprise « marocaines » dont les capitaux sont majoritairement français. Le Maroc marionnette de l’impérialisme occidental, n’a aucune intention ou moyen pour investir en Afrique ou encore moins de développer des relations gagnant-gagnant avec les pays du sud, le but est toujours de se servir et de continuer la prédation occidentale sur les ressources africaines.
L’Algérie quant à elle continuera à travailler sans relâche pour concrétiser les rêves des pères fondateurs du panafricanisme.
La Mauritanie a fait sont choix le choix de la puissance Afriquaine le dragon Algérien a 6 tête car ce que l Algérie lui propose aucun autre pays ne lui proposera pour son peuple et son avenir l alliance entre Algérie et Mauritanie est scellé,la Mauritanie vient de mettre un grand coup de pied dans ce faut projet marocain qui a ni queue ni tête (le Maroc est foutue depuis longtemps) maintenant les africains vont vite refroidir et venir en demandant pardon a l Algérie,l Algérie va maintenant les tenirs par les testicules.
RépondreSupprimerVive l Algérie
En phase avec vous.
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