Bourita parle d’“humiliation” pour l'Algérie… mais le vrai déshonneur est dans la poignée de main avec les assassins de la Palestine !
Une fois de plus, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’avance avec un discours bancal, cherchant à dissimuler sa soumission politique derrière le vernis d’un prétendu “succès diplomatique”. Celui qui a ouvert les portes de Rabat au Mossad ose aujourd’hui parler de dignité et d’équilibre, alors que c’est lui qui a vendu l’honneur de son pays sur la table du pacte d’Abraham.
De quelle humiliation parle-t-il ?
Y a-t-il déshonneur plus grand que celui de serrer la main de ceux qui occupent la Palestine, tout en prétendant donner des leçons de courage à l’Algérie ? Quel honneur reste-t-il à une diplomatie qui place la satisfaction de Tel-Aviv et les directives de Washington au sommet de sa politique étrangère ? Le Maroc, jadis porteur du flambeau de l’arabité et de la résistance, n’est plus aujourd’hui qu’une arrière-base du Mossad et un couloir pour les projets sionistes au Maghreb.
Quand Bourita parle d’une “main tendue vers l’Algérie”, nous ne voyons qu’une main tachée du sang des enfants de Gaza, tendue d’abord vers l’ennemi avant de feindre le dialogue avec Alger. Le dialogue, Monsieur le ministre, ne se construit pas avec ceux qui attaquent en secret et sourient en public, ni avec ceux qui ouvrent leur espace aérien aux avions de l’occupation tout en fermant leur cœur aux causes arabes.
Et de quel dialogue parle-t-on, quand Rabat fait de l’Algérie le principal instrument de sa propagande interne ?
L’Algérie n’a jamais fermé la porte du dialogue, mais elle refuse qu’il se fasse au prix de ses principes ou sous le parapluie des puissances étrangères. Ce pays, qui a fait tomber les projets de partition dans les années 1970 et s’est dressé contre la “transaction du siècle”, n’a pas besoin de recevoir de leçons de bonne conduite d’un régime qui a troqué sa souveraineté contre une reconnaissance israélienne.
Quant à ce “compromis sans vainqueur ni vaincu” qu’évoque Bourita, il ne s’agit que d’un masque posé sur une réalité amère : le Conseil de sécurité n’a reconnu aucune souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental. Il a simplement réaffirmé le principe du dialogue et du droit à l’autodétermination — cette vérité que Rabat fuit depuis toujours, de peur de voir s’effondrer l’illusion du “plan d’autonomie”.
Avant de demander à l’Algérie d’accepter la défaite, commencez par prouver que vous avez gagné — ce qui n’est pas le cas — et que l’Algérie a effectivement livré sa bataille — ce qui n’est pas encore arrivé. Jusqu’ici, nous avons fait preuve de discipline et de patience, avançant selon des calculs précis, sans avoir encore activé nos véritables cartes.
L’Algérie ne connaît pas la reddition : soit nous triomphons, soit nous triomphons.
La victoire, pour nous, n’est pas une éventualité — c’est un destin.
L’Algérie, par son histoire et ses constantes, n’a pas besoin de leçons en matière de dialogue ou de diplomatie. Elle est la mère des révolutions, la gardienne de la liberté, la voix des peuples libres. Quant à ceux qui ont fait du sionisme un partenaire et de la trahison un choix, qu’ils sachent qu’on ne parle pas à l’Algérie avec le langage de la dignité quand on a trahi la Palestine.
En définitive, l’Algérie ne se mesure pas à la distance des frontières, mais à la profondeur des principes. Elle ne se laisse pas dicter sa conduite, elle agit dans la souveraineté et la fierté. Et celui qui veut vraiment le dialogue devra d’abord se laver les mains du sang du pacte d’Abraham et cesser de jouer au double discours entre “main tendue” et “poignard caché”.
Par Belgacem Merbah
Bonjour
RépondreSupprimerCe qui devait être dit a été dit, Merci monsieur, vous venez de dire ce que j' avais sur le cœur
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