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Abdel Fattah Naoum, élève de « Moussilama le Menteur » marocain : des aveux déguisés sur le rôle du Maroc dans le chaos du Sahel

Le 10 novembre 2025, Abdel Fattah Naoum, l’un des nouveaux visages de la propagande marocaine, a publié une vidéo de 32 minutes où il s’est livré à un exercice classique du régime de Rabat : accuser l’Algérie de tous les maux. Selon lui, l’Algérie soutiendrait les groupes terroristes au Mali pour « faire tomber le régime malien » et agirait « sous supervision française ».

Ce discours absurde n’est qu’une reproduction du style de son mentor, Manar Slimi, surnommé dans le monde maghrébin « Moussilama le Menteur » (مسيلمة الكذاب) version makhzen, maître de la désinformation et de la manipulation médiatique.

L’école du mensonge et de l’inversion accusatoire

Manar Slimi, présenté comme un « expert stratégique » par les médias marocains, est en réalité le propagandiste en chef du régime.

De son école de mensonge sont issus des disciples comme Naoum, dont le rôle est de retourner les faits : faire passer le bourreau pour la victime, et la victime pour l’agresseur, dans une tentative désespérée de détourner l’attention des manœuvres du Maroc au Sahel.

L’aveu involontaire

En cherchant à diaboliser l’Algérie, Naoum a fini par révéler la vérité sans le vouloir.

Il a affirmé que « l’instabilité au Mali profite au Maroc, car elle pousserait les puissances occidentales à soutenir la marocanité du Sahara occidental au nom de la stabilité du Sahel ».

Cette phrase, loin d’être anodine, constitue un aveu direct : le Maroc a intérêt à maintenir la région du Sahel dans le chaos, car il y voit un levier géopolitique pour imposer ses vues sur le Sahara occidental.

Accuser l’Algérie… la nation qui a vaincu seule le terrorisme

Accuser l’Algérie, pays qui a vaincu seule le terrorisme durant la décennie noire, d’en être aujourd’hui le parrain, relève de l’indécence et du mensonge le plus grotesque. L’Algérie a payé le prix fort : des dizaines de milliers de victimes et une guerre acharnée contre les groupes armés.

Et faut-il rappeler que des diplomates algériens ont été assassinés à Gao en 2012 par ces mêmes terroristes que Naoum prétend liés à Alger ?

Le Maroc, véritable artisan du chaos au Sahel

Derrière les slogans officiels, le Maroc est l’un des acteurs cachés du désordre dans le Sahel.

Plusieurs rapports internationaux ont mis en lumière le rôle du royaume dans la création et le financement du MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) à travers les réseaux de trafic de drogue liés au palais royal. Ces connexions entre les trafiquants marocains de cocaïne et les chefs terroristes maliens ne sont plus un secret pour personne.

Le trafic de stupéfiants, véritable « or noir » du Makhzen, finance à la fois les groupes extrémistes et les campagnes diplomatiques marocaines.

Le Maroc au service de la France

Même si le régime malien actuel affiche une alliance avec Rabat, le Maroc a activé ses relais dans les groupes armés pour tenter de faire tomber le colonel Goïta et réinstaller un pouvoir plus favorable à la France.

C’est là toute la duplicité du Makhzen : servir les intérêts français sous couvert d’amitiés africaines, tout en provoquant le désordre pour renforcer sa position dans le dossier du Sahara occidental.

L’Algérie, bastion de stabilité et de souveraineté

Face à ce chaos orchestré, l’Algérie demeure la force de stabilité et de souveraineté du continent africain. Fidèle à sa doctrine diplomatique, elle reste attachée à la non-ingérence, au respect de la souveraineté des États et à la résolution pacifique des conflits.

Et malgré la propagande des « disciples de Moussilama le Menteur », les peuples du Sahel savent parfaitement qui exporte le terrorisme et qui exporte la paix.

En conclusion

Les propos d’Abdel Fattah Naoum ne sont pas une analyse, mais une confession masquée.

Derrière les accusations contre l’Algérie se cache le véritable projet du Makhzen : instrumentaliser le terrorisme et le chaos pour faire avancer ses ambitions expansionnistes.

Mais face à la duplicité et à la manipulation, l’Algérie demeure un rempart de vérité, de paix et de dignité, et aucun mensonge, fût-il répété mille fois, ne changera cette réalité.


Par Belgacem Merbah




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