Qui pourrait croire que l’Algérie accepterait une médiation partiale menée par ces deux pantins sionistes ?
I. Le Maroc, un voisin affaibli et hostile
Depuis l’indépendance, le Maroc a multiplié les actes hostiles envers l’Algérie :
- La guerre des Sables en 1963,
- La rupture unilatérale du Gazoduc Maghreb-Europe,
- L’ingérence dans les affaires internes algériennes, notamment par le soutien à des groupes terroristes.
Aujourd’hui, le royaume est confronté à une crise sociale profonde, une dette publique en explosion et une économie en déclin. L’isolement diplomatique orchestré par l’Algérie commence à porter ses fruits. Dans ce contexte, relancer un dialogue ou accepter une médiation ne ferait que renforcer Rabat et ses alliés étrangers, sans aucun bénéfice pour Alger.
II. Des médiateurs illégitimes au service d’intérêts étrangers
Steve Witkoff et Jared Kushner ne sont pas des médiateurs neutres. Leur initiative sert les intérêts israélo-marocains :
- Ils ignorent les réalités historiques et géopolitiques de la région.
- Ils sous-estiment la vigilance et la stratégie de l’État algérien.
- Ils prétendent imposer un calendrier qui ne respecte ni la souveraineté ni les priorités de l’Algérie.
L’Algérie ne négocie pas dans les salons de Tel Aviv ou de New York. Sa diplomatie est fondée sur la raison d’État, le respect du droit international et la défense des peuples opprimés.
III. Le Sahara occidental : une question de droit, pas de compromis
Le Sahara occidental n’est pas un différend bilatéral entre l’Algérie et le Maroc. C’est un territoire non autonome inscrit à l’ONU, dont le peuple sahraoui attend toujours de pouvoir exercer son droit à l’autodétermination.
L’Algérie soutient fermement le Front Polisario et exige un référendum libre et équitable sous supervision internationale. Aucun plan de médiation, aucune pression étrangère ne peut remettre en cause ce principe fondamental.
IV. Pourquoi l’Algérie n’a aucun intérêt à rétablir le dialogue
Le Maroc est aujourd’hui :
- Économiquement affaibli,
- Socialement instable,
- Diplomatiquement dépendant de soutiens extérieurs.
Face à un voisin en faillite morale et politique, l’Algérie maintient une posture de fermeté. Toute reprise des relations serait une concession inutile, voire dangereuse, qui légitimerait un régime incapable de respecter la souveraineté algérienne.
V. Une opération d’influence déguisée en médiation
La déclaration de Witkoff s’inscrit dans une vaste opération d’influence coordonnée par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni au Conseil de sécurité. Ces puissances cherchent à :
- Légitimer l’occupation du Sahara occidental,
- Présenter le conflit sahraoui comme un simple différend algéro-marocain,
- Proposer une “autonomie” au peuple sahraoui sans consultation.
Paris, auteur du “plan marocain d’autonomie”, tente de le rendre lisible sur le modèle de la Nouvelle-Calédonie. Londres, malgré son passé de défenseur de l’autodétermination, fléchit sous ses propres contradictions. Washington, inquiet de l’influence croissante de la Russie et de la Chine en Afrique, cherche à s’implanter au Sahel, zone instable et stratégique.
VI. Conclusion : L’Algérie, une puissance souveraine et stratégique
L’Algérie ne marchande ni sa souveraineté ni celle des autres peuples. Elle dispose :
- D’une armée forte,
- D’une jeunesse engagée,
- D’une diplomatie stratégique,
- D’une souveraineté incontestée.
Les illusions de médiation portées par des acteurs étrangers ne peuvent masquer la réalité : sans négociations directes et inconditionnelles entre le Maroc et le Front Polisario sous l’égide de l’ONU, aucune solution juste et durable ne verra le jour.
L’histoire est du côté des nations dignes, pas des régimes féodaux en faillite ni des pantins sionistes qui les soutiennent.
Par Belgacem Merbah
Tahya al muqawama. Tahya la libération sahrawi et palestiniene
RépondreSupprimerTahia djazair
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