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Pourquoi nous demandons l’expulsion des Marocains en situation illégale en Algérie

Nous avons récemment lancé une pétition réclamant l’expulsion immédiate des ressortissants marocains qui séjournent illégalement sur notre sol. Il ne s’agit pas d’un caprice ni d’un élan xénophobe comme certains osent le prétendre, mais d’un simple appel à appliquer les lois de la République, lesquelles régissent l’entrée et le séjour sur le territoire national. Cette initiative, qui se veut légale et légitime, a suscité une levée de boucliers et des attaques virulentes sur les réseaux sociaux, venant parfois de personnes se prétendant « algériennes ».

Face à ces accusations, il est de notre devoir d’expliquer les raisons objectives qui motivent notre démarche. Nous exposerons ici les trois dimensions principales — économique, sécuritaire et sociale — qui rendent intenable la présence massive de clandestins marocains en Algérie. Enfin, nous reviendrons sur les motivations réelles de ceux qui, en s’opposant à cette pétition, défendent en réalité l’anarchie et compromettent l’avenir de notre pays.

1. Le gouffre financier

Aujourd’hui, l’Algérie compte entre 800 000 et 1,2 million de Marocains en situation irrégulière. Ces clandestins travaillent sans visa de travail, sans existence administrative, échappant totalement à l’impôt et aux cotisations sociales. Ils se soignent gratuitement en fraudant la sécurité sociale algérienne grâce à l’usage illégal de cartes « Chifa » prêtées par des complices.

Pire encore : plus de 75 % de leurs revenus sont envoyés au Maroc, par des circuits parallèles de transferts de devises qui échappent au système bancaire national. Autrement dit, non seulement ils ne contribuent pas à l’économie algérienne, mais ils siphonnent nos ressources pour soutenir un pays ennemi.

Les chiffres sont effarants :
  • Évasion fiscale et sociale : 1 milliard USD par an
  • Fraude à la santé publique : 800 millions USD par an
  • Transferts de devises illégaux : 2 à 3 milliards USD par an
➡️ Impact global : entre 3,8 et 4,8 milliards de dollars par an !

Comment nos détracteurs peuvent-ils justifier une telle hémorragie économique ? Par quel droit les Algériens honnêtes, qui payent impôts et cotisations, devraient-ils accepter que des clandestins marocains pillent nos richesses et financent un pays hostile ?

2. Le risque sécuritaire

Au-delà du coût financier, il existe un danger sécuritaire majeur. Le journaliste Georges Malbrunot a révélé que le Mossad recrute activement dans la communauté marocaine en France. Pourquoi penser qu’il n’en serait pas de même en Algérie, où près d’1,2 million de Marocains clandestins constituent un vivier incontrôlable ?

Un clandestin est par définition hors des radars administratifs. Aucun service de renseignement au monde ne peut surveiller un tel nombre d’individus. Pour suivre 1,2 million de personnes, il faudrait 7,2 millions d’agents de sécurité — un scénario absurde et irréaliste.

La question est donc simple : pourquoi maintenir sur notre sol la présence massive de ressortissants d’un pays qui complote contre nous, qui nous inonde de drogues, et qui collabore avec l’entité sioniste contre l’Algérie ? Ceux qui s’opposent à leur expulsion doivent assumer la responsabilité de vouloir exposer notre pays à un risque sécuritaire colossal.

3. La menace sur le tissu social

Enfin, il existe un impact insidieux mais non moins grave : l’influence sur notre tissu social et politique. La majorité des clandestins marocains en Algérie sont des hommes. Le mariage mixte devient dès lors un vecteur d’infiltration et d’influence. Nous savons comment le Makhzen instrumentalise sa diaspora à l’étranger : en Europe, les consulats marocains donnent des consignes de vote, orientent les communautés et les utilisent comme leviers politiques.

Accepter une telle dynamique en Algérie reviendrait à préparer l’émergence d’une cinquième colonne, susceptible d’être activée en cas de conflit avec le Maroc. Cette menace n’est pas théorique : elle est visible partout où la diaspora marocaine a été utilisée comme outil d’ingérence.

Notre démarche : patriotisme, pas xénophobie

Certains nous accusent de racisme ou de xénophobie. C’est une accusation facile et infondée. Notre démarche est guidée par l’intérêt suprême de la nation. Elle ne vise pas les étrangers en général, mais spécifiquement des ressortissants d’un pays ennemi, qui complote jour et nuit contre l’Algérie, avec l’appui de puissances étrangères, en premier lieu l’entité sioniste.

Même l’argument « humanitaire » ne tient pas : combien de Marocains, après avoir gagné leur vie en Algérie, ont montré une ingratitude flagrante à leur retour en insultant notre pays ? Nous ne devons pas être dupes.

Qui sont nos détracteurs ?

Il faut aussi interroger les motivations de ceux qui s’opposent à cette pétition. Beaucoup sont aveuglés par des intérêts privés : mariages mixtes, petits arrangements économiques, ou complicité avec les réseaux clandestins. Mais le pays n’a pas à être pris en otage par des choix personnels. L’intérêt de la nation primera toujours sur l’intérêt individuel.

L’Algérie est aujourd’hui la cible d’une guerre de cinquième génération, où l’infiltration sociale et la désinformation remplacent les chars et les avions. Dans ce contexte, maintenir 1,2 million de clandestins marocains sur notre sol n’est pas de la tolérance : c’est de la trahison.

Nous conclurons par cette parole de Houari Boumediene :

« Ceux qui ne peuvent pas nous aider, n’ont qu’à se taire. »


Par Belgacem Merbah



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