Depuis plusieurs années, nous avons tiré la sonnette d’alarme sur un phénomène qui menace notre tissu social : l’infiltration organisée de ressortissants marocains en Algérie. Nous avons mis en garde contre la normalisation populaire, un vecteur central de la stratégie marocaine dans sa guerre cognitive contre notre pays.
Malheureusement, nos alertes ont souvent été ignorées, et nous avons été accusés d’exagération, certains allant jusqu’à nous exclure de la communauté patriote pour avoir demandé à l’État algérien de faire appliquer la loi en expulsant les immigrés marocains en situation irrégulière.
Nos raisons sont claires et reposent sur des faits :
1. Une menace sécuritaire avérée
Il est désormais documenté que les services de renseignement marocains entretiennent des liens étroits avec le Mossad israélien, qui recrute activement au sein de la diaspora marocaine en France. Si de telles pratiques existent à l’étranger, il serait naïf de penser qu’elles n’ont aucune répercussion en Algérie. La présence de ressortissants marocains en situation irrégulière représente une brèche potentielle dans notre sécurité nationale.
2. Un impact économique et social nuisible
Les Marocains clandestins travaillent en Algérie sans permis et échappent aux obligations fiscales et sociales. Ils utilisent des réseaux de change clandestins pour transférer des sommes importantes vers le Maroc, estimées à 3 milliards de dollars par an. Cette fuite massive de capitaux fragilise notre économie et prive l’État des ressources nécessaires au développement national.
3. Une infiltration sociétale subtile
Le Maroc cherche à influencer notre société à long terme via les mariages et l’intégration de ses ressortissants dans des positions stratégiques. L’objectif est clair : créer une 5ᵉ colonne capable d’orienter les décisions politiques algériennes.
L’exemple concret d’une influenceuse marocaine
L’affaire récente de l’influenceuse marocaine connue sous le pseudonyme « Sawt Al Hor » illustre parfaitement cette stratégie. Connue pour son activisme pro-Makhzen et ses attaques contre l’histoire et les martyrs algériens, elle a subi une transformation sous l’influence de la DGED. Formée pour adopter une posture plus subtile, elle est venue en Algérie récemment pour réaliser des lives présentant le pays sous un jour négatif, ciblant particulièrement l’ouest algérien.
Ses diffusions en direct sur TikTok, où elle se focalisait principalement sur des scènes d’insalubrité et des bâtiments délabrés, semblaient viser à véhiculer une image négative de l’Algérie. Ces contenus ont suscité une vague de réactions hostiles, notamment de la part de spectateurs marocains, que « Sawt Al Hor » n’a pas modérées, contribuant ainsi à un climat de tension.
L’apogée de cette provocation a eu lieu le 17 août 2025, dans un restaurant d’Alger, où une altercation entre l’influenceuse marocaine et une patriote algérienne connue sous le pseudonyme « Bint Al Jazair » a révélé au grand jour la nature manipulatrice de ces opérations. Cette confrontation a mis en évidence la complicité d’Algériens prêts à défendre un agent étranger au détriment de la patrie.
La réponse patriotique et civilisée
Malgré le caractère provocateur de ces actions, il est crucial de ne pas céder à l’émotion ou à la violence. Nous sommes un pays de droit, et il appartient aux autorités algériennes de mener les enquêtes et de faire respecter la loi. Cette affaire doit servir d’alerte : le Maroc utilise tous les stratagèmes pour semer le désordre en Algérie. Les citoyens doivent rester vigilants, mais également montrer le visage civilisé et responsable de notre pays.
Conclusion
La guerre cognitive menée par le Maroc contre l’Algérie est réelle et s’inscrit dans une stratégie de long terme. Les infiltrés, qu’ils soient clandestins ou sous couverture « culturelle », constituent une menace directe pour notre sécurité nationale, notre cohésion sociale et notre identité. Il est de notre devoir, en tant que patriotes, de rester vigilants, d’exiger de notre État l’application stricte de la loi et de ne jamais tomber dans le piège de la provocation étrangère. La défense de l’Algérie n’est pas seulement une affaire d’État, mais une responsabilité collective.
Par Belgacem Merbah
Commentaires
Enregistrer un commentaire