France-Algérie : La fin d’un rapport de dépendance – Une opportunité historique pour l’Algérie de briser ses chaînes et réinventer sa coopération universitaire
La France, fidèle à sa politique néocoloniale, vient de franchir une nouvelle étape dans sa campagne de pressions contre l’Algérie en suspendant les visas de long séjour pour nos étudiants, chercheurs et familles. Ce geste n’est rien d’autre qu’un acte de guerre symbolique, une insulte à la souveraineté algérienne et une tentative délibérée d’entraver le progrès de notre jeunesse. Mais loin de plier, ce coup de force nous offre une chance historique – celle de tourner définitivement la page d’une relation toxique et déséquilibrée pour bâtir un avenir libéré, fier et souverain.
Une politique française indigne : frapper les étudiants et les familles algériennes pour perpétuer la dépendance
La France, ancienne puissance coloniale, choisit de punir l’Algérie en s’attaquant à ses futurs cadres et intellectuels. En bloquant l’accès des Algériens à son territoire, elle révèle le vrai visage de cette « grande nation » : mesquine, arrogante, prisonnière de ses complexes. Cette décision humiliant nos jeunes et nos familles, c’est un coup porté à notre dignité nationale. C’est la continuation insidieuse d’une politique coloniale par d’autres moyens, qui veut maintenir l’Algérie dans une position subalterne, dépendante de son ex-maître.
Mais nous refusons cette humiliation ! Ce chantage scandaleux montre que la France, plutôt que d’assumer une relation d’égal à égal, choisit de réprimer et d’isoler. En agissant ainsi, elle creuse sa propre tombe en Afrique du Nord, car elle perd la confiance et l’attachement des Algériens à la langue et à la culture françaises.
Un tournant historique : l’Algérie doit réorienter sa coopération universitaire vers des pays amis et modernes
Il est grand temps que l’Algérie tire les leçons de ce camouflet. Cette rupture imposée par Paris est une fenêtre d’opportunité sans précédent pour que notre pays brise ses chaînes et bâtisse un partenariat universitaire fondé sur le respect, la souveraineté et la modernité.
L’Italie, pays ami de la Méditerranée, riche de son histoire et de ses universités prestigieuses, se présente comme un allié naturel. Plus encore, les pays anglophones – Royaume-Uni, Canada, Australie, États-Unis – qui ont fait de l’innovation technologique et scientifique un pilier de leur puissance, doivent devenir nos partenaires privilégiés. L’Algérie gagnera à diversifier ses alliances, à s’ouvrir à de nouveaux horizons linguistiques et scientifiques, et surtout à recentrer ses efforts sur le développement interne de son propre système universitaire.
Mettre fin à la fuite des cerveaux : un impératif national
La fuite des cerveaux est un fléau qui mine notre nation depuis des décennies. Chaque année, des milliers de talents algériens quittent le pays, découragés par le manque d’opportunités et la faiblesse des structures locales. Cette politique française aveugle ne fera qu’aggraver cette hémorragie.
Mais cette fois, nous avons l’occasion d’inverser la tendance. En forgeant des partenariats authentiques et équilibrés avec des pays respectueux et ouverts, et en investissant massivement dans la recherche et la formation supérieures au pays, nous pouvons retenir nos élites et attirer celles de la diaspora.
L’Algérie doit affirmer sa souveraineté scientifique, technologique et éducative. Elle doit cesser d’être la périphérie soumise d’un centre qui la méprise. Il est temps de reprendre en main notre destin.
Conclusion : la France perd l’Algérie, l’Algérie gagne sa liberté
Le choix de la France de fermer ses portes aux étudiants algériens n’est pas qu’une erreur diplomatique, c’est un acte de déshonneur qui témoigne de la peur de perdre son influence postcoloniale. Mais le peuple algérien ne se laissera pas écraser par ce diktat. Il se soulève face à cette injustice et saisit cette rupture pour rebâtir un avenir libre, fier, ambitieux.
L’histoire retiendra que l’Algérie a su transformer une tentative de domination en une opportunité historique d’émancipation. La langue française, si chère à notre héritage, restera un atout culturel – mais l’Algérie ne sera plus jamais captive. Elle choisira ses partenaires, ses langues, ses voies, au service exclusif de son progrès et de sa souveraineté.
C’est un nouveau départ. Un moment décisif. L’Algérie se relève, plus forte, plus fière, plus libre.
Par Belgacem Merbah
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