L’Algérie n’a pas de leçons à recevoir : non, nous ne négocierons ni avec un ennemi ni sous la menace
Après le succès de la médiation qatarie dans la crise entre la RDC et le Rwanda, voilà que les habituels officines marocaines — relayées par des agents médiatiques camouflés comme Badr Laidoudi — s’agitent pour faire croire à une soi-disant initiative conjointe qatari-américaine visant à clore, disent-ils, le dossier du Sahara occidental. Et comme à leur habitude, ces propagandistes instrumentalisent les succès diplomatiques d’autrui pour imposer leur agenda hégémonique.
Qu’ils se détrompent : l’Algérie n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais partie à un quelconque “dossier sahraoui” à négocier avec le Maroc. L’Algérie soutient un droit universel : celui du peuple sahraoui à l’autodétermination. Ce droit n’est pas négociable, et encore moins avec un régime monarchique expansionniste dont l’hostilité à l’égard de l’Algérie n’est plus à démontrer.
I. Le Maroc, un ennemi déclaré, pas un voisin fiable
Depuis l’indépendance de l’Algérie, le royaume du Maroc n’a cessé d’adopter une posture hostile. De la guerre des Sables en 1963, à la trahison du Gazoduc Maghreb-Europe en passant par l’infiltration de groupes terroristes, le Maroc s’est positionné non pas comme un partenaire régional mais comme une menace constante à la sécurité nationale de l’Algérie.
La rupture des relations diplomatiques, actée le 24 août 2021, est une décision souveraine, mûrement réfléchie et stratégiquement assumée. L’Algérie n’a ni intérêt ni obligation de revenir sur cette décision, surtout au vu du comportement provocateur et perfide de Rabat. À ceux qui croient encore que l’Algérie cédera sous pression — qu’elle soit américaine, qatarie ou autre — nous disons : vous ne comprenez rien à l’Algérie.
II. La médiation, un piège déjà tenté — et déjà rejeté
L’Algérie n’est pas novice. Elle a déjà expérimenté la médiation franco-saoudienne à la fin des années 1980. Qu’a-t-elle récolté ? Une série de concessions unilatérales, l’ouverture des frontières, la mise en place d’un gazoduc stratégique vers l’Espagne via le Maroc — pour, au final, subir des accusations infondées, des attentats attribués sans preuve, et des décisions hostiles comme l’imposition de visas en 1994.
L’Algérie a payé le prix fort de sa bonne foi. Cette époque est révolue. Aujourd’hui, l’Algérie est forte de son armée, de son peuple, de sa jeunesse éveillée et de son rôle central en Afrique et dans le monde multipolaire émergent.
III. Le Maroc et son obsession maladive de l’Algérie
À Rabat et dans les salons dorés de ses médias aux ordres, l’Algérie hante les esprits. Quotidiennement, l’actualité algérienne fait la une. Pourquoi ? Parce que le régime marocain, acculé par la crise sociale, l’explosion de la dette et la dépendance économique, n’a besoin que d’un ennemi pour détourner la colère de son peuple : l’Algérie.
De Badr Laidoudi à Hespress, de 2M à TelQuel, la stratégie est toujours la même : mentir, manipuler, insinuer. Et aujourd’hui, on essaie de faire croire à l’existence d’un canal de discussion Alger-Rabat par l’intermédiaire du Qatar. Quelle blague ! L’Algérie ne se compromettra jamais avec un État qui soutient des groupes terroristes comme le MAK et Rachad, qui normalise avec Israël, et qui utilise Pegasus pour espionner ses voisins.
IV. L’affaire sahraouie : un droit des peuples, pas une carte diplomatique
Il faut rappeler à ceux qui prétendent que « le Sahara occidental est un contentieux algéro-marocain » que cette position est une falsification historique. Le Sahara occidental est un territoire non autonome inscrit à l’ONU, et son avenir ne se décide ni à Rabat, ni à Alger, ni à Doha, ni à Washington.
La position de l’Algérie est limpide : soutien indéfectible au Front Polisario, et à l’organisation d’un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU. Il n’est pas question de compromis sur ce principe. L’Algérie ne reculera pas. Qu’on se le dise à Rabat, à Tel Aviv, à Paris ou à Langley.
V. L’heure n’est plus aux illusions : l’Algérie ne négociera pas
L’Algérie ne répondra plus à des mains tendues qui cachent des poignards. Le régime marocain a franchi toutes les lignes rouges : espionnage, soutien au terrorisme, infiltration médiatique, alliance militaire avec Israël. À ceux qui, naïfs ou cyniques, parlent de “fraternité maghrébine”, nous répondons : la fraternité ne se fait pas avec des traîtres.
Le président Abdelmadjid Tebboune a été clair : il n’y a pas de retour en arrière. Aucun dialogue ne sera engagé tant que le Maroc ne change pas radicalement de posture, ne reconnaît pas ses torts, ne présente pas ses excuses et ne cesse ses actions hostiles.
VI. Conclusion : L’Algérie se tient debout, et elle ne pliera pas
Face aux manœuvres, l’Algérie reste fidèle à ses principes. Ce pays qui a vaincu une colonisation de 132 ans, qui a résisté seul au terrorisme des années noires, ne va pas plier devant un régime féodal appuyé par des parrains étrangers.
Nous n’avons pas besoin de médiateurs. Nous n’avons pas besoin d’intercesseurs. Nous avons notre peuple, notre histoire, notre armée, notre diplomatie, notre dignité.
Le Maroc veut normaliser l’occupation du Sahara ? L’Algérie lui rappelle que l’histoire est du côté des peuples, pas des rois.
L’Algérie ne marchande pas la souveraineté, ni la sienne ni celle des autres. Que cela soit entendu, une bonne fois pour toutes.
Par Belgacem Merbah
Bien dit,bien parler,nous "Algériens ont ne négocé pas et à jamais avec traites,vagabons,sionistes les imposteurs..Les marocainsdéchets dumonde,pouritures...etc...
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