Le 2 mai 2025, dans les couloirs feutrés mais empoisonnés du palais présidentiel d’Abu Dhabi, un conclave d’apparence technique s’est tenu sous haute sécurité. Mais il ne s’agissait ni de diplomatie ni de coopération régionale. Ce fut une réunion de guerre. Une guerre silencieuse, sournoise, dirigée contre un pays libre : l’Algérie.

Autour de la table, sous la présidence de Tahnoun Ben Zayed – maître espion de la petite monarchie émiratie –, on retrouvait des figures clés du régime : Mohamed Al Gergawi, artisan de la manipulation médiatique, Saïd Al Ghafli, coordinateur du renseignement, ainsi que plusieurs « experts » occidentaux de la sulfureuse société américaine GSG, spécialisée dans la guerre informationnelle.
Le nom du projet dévoilé ce jour-là est sans ambiguïté : “Perturber l’Algérie”.
Pourquoi l’Algérie ?
Parce qu’elle est libre. Parce qu’elle refuse de courber l’échine. Parce qu’elle dénonce le néocolonialisme déguisé en partenariats. Parce qu’à Darfour, au Mali, en Libye, l’Algérie agit pour la stabilité là où d’autres sèment le chaos. Parce qu’elle coopère avec la Turquie et le Qatar quand les Émirats veulent imposer leur loi.
Tahnoun l’a dit sans détours :
Si nous ne frappons pas l’Algérie maintenant, nous perdrons l’Afrique du Nord.
C’est cela le crime de l’Algérie : être debout. Et c’est cela que l’axe d’Abu Dhabi, relais docile d’agendas plus vastes, ne peut tolérer.
Une guerre en trois actes
1. Une campagne médiatique sale
On ressort de vieux récits de corruption, on inonde les réseaux d’articles douteux, on insinue des liens imaginaires avec l’Iran et le terrorisme. Tout est bon pour salir.
2. L’isolement diplomatique
L’objectif est clair : peindre l’Algérie comme un État instable, prêt à imploser, menaçant la région. On agite la carte des “minorités persécutées” pour préparer l’opinion à une future ingérence.
3. L’instrumentalisation des traîtres
Depuis les studios climatisés de Dubaï, des voix algériennes vendues débitent la propagande adverse. On finance les divisions identitaires, on souffle sur les braises de la discorde linguistique et culturelle. Le vieux rêve colonial : diviser pour affaiblir.
La riposte algérienne doit être à la hauteur
Ce plan est une déclaration de guerre, et l’Algérie doit le traiter comme tel.
Il est temps de :
- Mobiliser notre diplomatie pour dénoncer l’hypocrisie de ce micro-État qui joue les grands ;
- Renforcer notre sécurité numérique pour empêcher l’ennemi de saboter notre espace informationnel ;
- Couper court aux relais internes qui trahissent leur patrie sous couvert d’opinion.
Une nation forgée dans le feu ne craint pas les étincelles
Ceux qui croient pouvoir abattre l’Algérie avec des mensonges médiatiques, des agents corrompus et des rumeurs fabriquées, oublient une chose essentielle : nous sommes le pays d’un million et demi de martyrs.
Notre unité n’est pas une illusion, c’est un serment.
Notre souveraineté n’est pas négociable, c’est notre essence.
Et notre réponse ne sera pas timide, mais historique.
À ceux qui complotent dans l’ombre, nous disons : l’Algérie n’est pas à vendre. Quiconque parie sur sa chute récoltera la colère d’un peuple libre.
Par Belgacem Merbah
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