Destruction du Rafale : Un rapport russe dévoile la supériorité technologique pakistanaise dans les combats aériens
Un rapport russe récemment publié jette une lumière crue sur les raisons de la défaite de l’aviation indienne face à l’armée de l’air pakistanaise. Selon ce document, c’est un système de guerre électronique avancé, centré autour de l’avion suédois Saab 2000 Erieye, qui aurait permis à Islamabad de surprendre et d’abattre les Rafale indiens sans avertissement préalable.

Le Saab 2000 Erieye : un atout décisif
Le cœur du dispositif pakistanais repose sur l’avion de détection et de commandement aéroporté (AWACS) Saab 2000, dont le pays possède une flotte de neuf unités. Équipé du radar Erieye AESA à balayage électronique actif, il est capable de détecter des cibles jusqu’à 450 kilomètres et de couvrir un rayon opérationnel de 3700 km, avec une autonomie de vol de 9,5 heures.
Ce système permet à l’armée de l’air pakistanaise de surveiller l’espace aérien avec une grande profondeur stratégique et de guider ses chasseurs avec précision vers leurs cibles, tout en restant en retrait.
La touche chinoise : intégration avec le missile PL-15
Le rapport précise que la Chine a non seulement acquis cette technologie des années auparavant, mais l’a perfectionnée en l’intégrant à ses propres avions KJ-200 et en la rendant compatible avec des missiles longue portée tels que le PL-15. Ces missiles ont ensuite été vendus au Pakistan, accompagnés de chasseurs modernes comme le JF-17C et le J-10C.
Le PL-15, doté d’un système de guidage dit “coopératif”, peut être lancé par une chasse pakistanaise et guidé vers sa cible par l’AWACS Saab 2000, sans que l’ennemi ne sache d’où provient l’attaque. Cela rend l’interception très difficile, voire impossible, surtout si le radar du missile ne s’active qu’en phase terminale.
L’effet de surprise : pas d’alerte, pas d’échappatoire
Selon le rapport, les Rafale indiens n’ont reçu aucun signal d’alerte au moment de l’attaque. Habituellement, les avions de chasse sont équipés de détecteurs d’illumination radar, qui préviennent le pilote en cas de ciblage. Mais dans le cas d’un tir “coopératif”, où le guidage est effectué à distance via un AWACS, ces signaux sont souvent absents.
Les pilotes indiens auraient donc été pris au dépourvu à deux niveaux : primo, par le fait même qu’ils ont été attaqués dans leur propre espace aérien ; secundo, par l’absence totale d’avertissement électronique.
Une connaissance intime du Rafale
Autre point souligné par le rapport : les pilotes pakistanais sont familiers avec les performances du Rafale, grâce à leurs entraînements conjoints avec le Qatar, pays qui en est équipé. Ce contact régulier leur permet d’identifier ses faiblesses, et de calibrer leurs tactiques en conséquence, notamment en combinant avions occidentaux et technologie chinoise.
Une avertissement pour Moscou
Le rapport russe se termine par une note d’alerte à destination de la Russie. Il met en garde contre le fait que des AWACS similaires ont été livrés à l’Ukraine. Moscou pourrait donc être confrontée, à son tour, à des scénarios de frappe aérienne surprise semblables à celui qui a coûté cher à l’aviation indienne.
Conclusion :
Cette opération illustre la nouvelle réalité des conflits aériens : ce n’est plus seulement la performance de l’avion de chasse qui fait la différence, mais l’intégration complète entre détection avancée, missiles intelligents et coordination réseau-centrée. Le Pakistan semble avoir franchi un seuil technologique que ni l’Inde ni, potentiellement, la Russie, n’ont encore totalement absorbé.
Par Belgacem Merbah
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