Ah, le Maroc... Ce pays qui, à force de se regarder dans un miroir déformant, a fini par croire qu’il pesait plus lourd qu’un grain de couscous sur l’échiquier africain. Malheureusement pour lui, la réalité est têtue, et les récentes élections au sein de l’Union africaine ont violemment ramené le royaume chérifien à sa véritable taille : celle d’un figurant dans un monde où l’Algérie impose sa stature de puissance continentale.
Un séisme diplomatique et… une crise de nerfs à Rabat
Les défaites cuisantes du Maroc dans la bataille pour la présidence de la Commission et du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine ont provoqué une onde de choc au royaume. À tel point que la confusion a atteint un niveau cosmique. Imaginez : un média proche du pouvoir est allé jusqu’à annoncer la mort de Mohammed VI avant de faire machine arrière, sous pression des services secrets ! On savait que le roi était aux abonnés absents depuis des semaines, mais de là à le "déclarer forfait" aussi précipitamment… Voilà qui en dit long sur le chaos qui règne au palais royal.
Pendant que le peuple s’interroge sur le sort de son monarque volatilisé, au sommet de l’État, c’est la panique. La claque reçue à l’Union africaine a révélé au grand jour l’incompétence du binôme Nasser Bourita – Yassine Mansouri. Le premier, ministre des Affaires étrangères, s’agite dans tous les sens mais sans résultat. Le second, chef des services secrets marocains (la DGED), est censé jouer aux espions, mais semble s’être fait prendre à son propre jeu. Résultat ? Une défaite magistrale et un retournement de veste spectaculaire des "analystes" marocains qui, hier encore, chantaient leurs louanges.
Corruption, combines et… patatras !
Pour tenter de rafler ces postes stratégiques, Rabat avait misé sur une tactique bien connue : corruption des petits États vulnérables et deals bancals avec l’Égypte. Malheureusement pour Bourita et Mansouri, la géopolitique n’est pas un souk où l’on troque un tapis contre trois dattes. L’Égypte, sous pression américaine et confrontée à des défis majeurs avec Israël et l’Éthiopie, ne pouvait pas se permettre de fâcher l’Algérie, un poids lourd diplomatique et militaire du continent. Quant à la Libye, son ralliement à la candidature algérienne a définitivement enterré les espoirs du Maroc.
Pendant ce temps, Alger avance sereinement, capitalisant sur son influence et sa crédibilité. Il ne suffit pas d’acheter deux ou trois voix pour s’imposer en Afrique : il faut du poids, de l’histoire, une constance diplomatique… et surtout, ne pas être un "revenant" qui a déserté l’Union africaine pendant 33 ans avant de vouloir jouer les leaders.
Le Maroc en pleine implosion interne
Cette débâcle diplomatique a déclenché une lutte intestinale féroce au sommet de l’État marocain. Le chef de la police et du renseignement intérieur, Abdellatif Hammouchi, a sorti les couteaux contre Yassine Mansouri, accusé d’avoir mené la diplomatie marocaine dans le mur. Les médias aux ordres ont été mobilisés pour réclamer la tête de Bourita, pendant que le roi, lui, reste introuvable.
Dans ce chaos, une seule constante demeure : l’omniprésence d’André Azoulay et l’influence de l’Élysée sur le Makhzen. En attendant que Macron et ses amis viennent "remettre de l’ordre" dans la maison royale en feu, le pays continue de s’enfoncer dans une crise multiforme.
Pendant que Rabat coule, Alger vise le Conseil de sécurité
Tandis que le Maroc patauge dans ses querelles internes et ses illusions perdues, l’Algérie trace son chemin vers un objectif autrement plus ambitieux : un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Aux côtés de l’Afrique du Sud, elle s’affirme comme un acteur incontournable du continent et un rempart contre les manipulations néocoloniales.
Loin des artifices et des coups de communication creux, Alger s’impose par le sérieux et la constance de sa diplomatie. Pendant ce temps, Rabat continue de rêver à une grandeur qui lui échappe inexorablement… et découvre, avec douleur, qu’en Afrique, il ne suffit pas de se croire géant pour en être un. 😏
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