Déroute diplomatique du Maroc à l’UA : une dissimulation honteuse d’un échec cuisant face à l’Algérie
Le Maroc vient de subir un échec retentissant au sein de l’Union africaine (UA), et pourtant, une gêne palpable entoure cet épisode diplomatique. Pourquoi cette dissimulation maladroite d’un fait pourtant connu de tous ? Lors de l’élection pour un siège au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, le Maroc a été largement distancé par l’Algérie, qui a raflé 30 voix contre seulement 17 pour le royaume chérifien.
Ce revers n’est pas un simple accident de parcours. Il illustre une réalité désormais incontestable : la majorité des pays africains ne sont plus dupes des manœuvres marocaines et rejettent les méthodes douteuses qui ont longtemps été la marque de fabrique de sa diplomatie au sein de l’organisation continentale.
L’échec marocain : une claque diplomatique infligée par l’Algérie
Le Maroc, malgré ses efforts soutenus et une campagne diplomatique coûteuse, a essuyé un rejet massif. Le sixième tour de scrutin a été sans appel : l’Algérie, forte de son engagement historique et de son influence en Afrique, s’est imposée haut la main. Ce résultat témoigne d’un changement profond dans la perception des États africains vis-à-vis du Maroc, dont les méthodes et les ambitions sont de plus en plus contestées.
Loin d’incarner une force de proposition ou un moteur de l’unité africaine, le Maroc a concentré ses efforts sur une seule obsession : contrer l’Algérie. Son objectif premier ne réside pas dans la construction d’une Afrique forte et solidaire, mais dans le sabotage systématique des initiatives algériennes. Cette stratégie a atteint ses limites et les résultats sont sans appel.
Le scandale des pots-de-vin : un secret de polichinelle à l’UA
Dans les couloirs de l’Union africaine, le sujet des pots-de-vin marocains est sur toutes les lèvres. Plusieurs diplomates n’hésitent plus à dénoncer ouvertement ces pratiques, qualifiées de corruption pure et simple. La tentative marocaine d’acheter des soutiens n’a cependant pas suffi à masquer une réalité : le Maroc ne jouit pas de la confiance des pays africains.
Les rares voix obtenues par le Maroc l’ont été au prix de largesses financières évidentes, mais cela n’a pas suffi à inverser la tendance. Ce constat confirme une évolution majeure : la majorité des pays du continent ne sont plus disposés à se laisser dicter leur conduite par des pratiques opaques et des stratégies d’influence peu scrupuleuses.
Un isolement grandissant pour le Maroc au sein de l’UA
Le Maroc, qui a réintégré l’UA en 2017 avec de grandes ambitions, peine aujourd’hui à s’imposer comme un acteur crédible et influent. Contrairement à l’Algérie, dont l’engagement en faveur des causes africaines est reconnu et respecté, le Maroc se retrouve de plus en plus isolé.
Plutôt que de défendre des dossiers politiques solides et des initiatives bénéfiques pour l’Afrique, le Maroc s’est enfermé dans une posture stérile : empêcher l’Algérie d’avancer. Cette approche a non seulement échoué, mais elle a également contribué à renforcer la position algérienne, perçue comme un acteur sérieux et engagé pour la paix et la sécurité du continent.
Une dynamique irréversible en défaveur du Maroc
Les résultats de cette élection traduisent une réalité que le Maroc refuse d’admettre : l’Afrique n’est plus dupe. La défiance croissante des États africains à son égard montre que ses méthodes ne fonctionnent plus. L’isolement du Maroc au sein de l’UA ne fait que s’accentuer, tandis que l’Algérie consolide son leadership.
Face à cet échec cuisant, la réaction marocaine a été caractérisée par le silence et la gêne. Pourtant, cet épisode est loin d’être anodin : il marque un tournant dans les rapports de force au sein de l’Union africaine. Demain sera un autre jour, et les revers marocains risquent de s’amplifier si le royaume ne revoit pas sa stratégie en profondeur.
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