En poursuivant ses tentatives provocatrices visant à détourner l’attention de la situation déplorable que vivent les Marocains, le régime marocain, dans une nouvelle sortie démontrant l'hostilité enracinée de ses décideurs envers l'Algérie, a orchestré une campagne médiatique à travers un organe de presse proche du palais royal de Rabat, bien connu pour son hostilité envers l'Algérie. Cette campagne, dépourvue de toute professionnalisme médiatique, reflète les ambitions expansionnistes marocaines en incluant des parties du territoire algérien, arrosé du sang de milliers de martyrs, dans une carte du royaume fabriquée à l’aide de crayons de couleur, qui ne nécessitent qu'une gomme dans la main d'un enfant de trois ans pour ramener le régime marocain à la raison.
Cette initiative n'était certainement pas fortuite, car elle est survenue quelques jours seulement après les déclarations de Bahija Simou, directrice des archives royales, sur le même sujet, ressuscitant un débat stérile sur une question déjà tranchée par des accords enregistrés auprès des Nations Unies. Cela suggère que ces institutions et organes de presse ont reçu des directives de sources décisionnelles au sein du régime marocain, dont la réputation s'est dégradée et est devenue la risée du monde après son implication avérée dans le scandale des pots-de-vin "MarocGate" au Parlement européen, ainsi que dans des scandales d’espionnage de journalistes et d’activistes, touchant même certains responsables officiels de pays partenaires du Maroc.
L'esprit expansionniste du régime marocain, qui ne respecte ni les liens historiques et fraternels ni les règles du droit international, est la source de tous les problèmes et troubles dans la région maghrébine. Ce régime représente une menace et un danger pour tous ses voisins, comme l'a témoigné l’ancien ministre marocain des droits de l'homme, Maître Mohamed Ziane.
Ce comportement belliqueux du régime marocain, qui n'a épargné aucun pays maghrébin, est à l'origine de l'échec de toutes les initiatives d'unité et d'intégration maghrébines. Les ambitions du régime marocain s'étendent même au-delà de l'espace maghrébin, jusqu'au cœur du continent africain libéré du joug colonial grâce aux sacrifices de ses enfants. Ce comportement expansionniste se manifeste clairement dans la mentalité des législateurs marocains, comme en témoigne la Constitution marocaine, qui, contrairement à toutes les autres constitutions du monde, fait référence dans son article 42 aux "frontières légitimes", un concept qui sous-entend une intention expansionniste et une attitude belliqueuse envers ses voisins.
Il n'est donc pas surprenant que le Maroc soit le seul pays au monde ayant des problèmes avec tous ses voisins, occupant les terres du Sahara occidental au sud, et ayant des ambitions s’étendant jusqu’à la Mauritanie, dont il n’a reconnu l’indépendance qu'en 1969. Il a également mené une guerre contre l'Algérie en 1963, peu après la fin de la colonisation, et maintient des relations tendues avec d'autres voisins en raison de sa mentalité expansionniste.
Tous les observateurs s'accordent à dire que cette provocation marocaine s'inscrit dans la stratégie du régime marocain visant à exporter les tensions et les problèmes internes afin de détourner l'attention de la population marocaine, qui manifeste de plus en plus face à l’augmentation vertigineuse des prix des denrées alimentaires, la marginalisation et les inégalités sociales touchant de larges segments de la société marocaine. Cela se passe en l'absence totale des autorités, en attente des directives d'un roi absent du pays pendant de longs mois, et d'un Premier ministre accusé de cupidité et de sucer le sang de son peuple à travers ses entreprises, dont les capitaux augmentent jour après jour, tandis que les Marocains ordinaires s'enfoncent dans une pauvreté extrême.
Quelles que soient les justifications de ces provocations, les Algériens sont aujourd'hui plus conscients que jamais de l'hostilité profonde et enracinée que leur voue le régime marocain, dont la main s'est étendue à leur terre libérée par les sacrifices de millions de martyrs.
Peut-être que la seule vérité dans ce que publie la presse marocaine est la couleur rouge choisie pour représenter les territoires algériens, symbolisant le sang des martyrs, qui, sans aucun doute, ont confié cette terre sacrée à des générations qui en comprennent la valeur et le prix.
Malheur à quiconque oserait toucher un grain de cette terre arrosée du sang des martyrs.
Ces provocations devenues courantes ne font que renforcer la détermination des Algériens à maintenir leurs principes et leur conviction de soutenir les peuples opprimés, à commencer par le peuple sahraoui, pour la réalisation de ses aspirations légitimes, en particulier son droit à l'autodétermination et à la décolonisation de la dernière colonie en Afrique.
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