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Doit-on craindre la menace de l'entité sioniste contre l'Algérie ? Cette menace est-elle nouvelle ?

L'hostilité de l'entité sioniste envers l'Algérie n'est pas nouvelle ou conjoncturelle. Elle est très ancienne et a commencé dès la création de l'entité sioniste en 1948. Les origines de cette hostilité prennent probablement leurs sources dans le décret Crémieux de 1870 (décret qui déclare citoyens français les israélites indigènes de l'Algérie) qui a entraîné des conséquences désastreuses sur la cohésion de la nation algérienne, et qui est considéré, à ce jour, par les Algériens comme un acte de trahison inacceptable et impardonnable.

1) Histoire de l’hostilité de l’entité sioniste envers l’Algérie

On retrouve le premier chapitre de l'animosité sioniste contre les Algériens, pendant la guerre d'Algérie, plus précisément dans la ville de Constantine (est de l'Algérie), où le Mossad a combattu le FLN avec une grande férocité. C’est ce que révèle le quotidien israélien Maariv, l’agent Avraham Barzilai a décidé de parler de son passé d’agent du Mossad, en Algérie. Précisément à Constantine ou, à 29 ans, il avait été envoyé par les services secrets israéliens, en compagnie de sa femme, afin de monter des cellules opérationnelles pour faire la guerre à l’ALN, sous la couverture d’un modeste enseignant d’hébreu. L’histoire est rapportée par le quotidien Maariv, reprise par le site « Proche-Orient Infos » et a été publiée, en 2009, à l’occasion du plus grand rassemblement, jamais organisé en Israël, des juifs sépharades de Constantine, emmené par le chanteur Enrico Macias. Ce que raconte l’agent Barzilai et son responsable direct, Shlomo Havilio, en poste en 1956 à Paris, sont les détails d’une opération des services du Mossad qui ont entraîné et armé des cellules composées de jeunes juifs de Constantine pour faire la guerre à l’ALN. Les deux agents, qui avaient déjà servi dans l’unité 131 des services de renseignements de l’armée israélienne en Egypte, avaient déjà monté des cellules similaires pour déstabiliser le gouvernement de Nasser en armant des juifs égyptiens, lors d’une opération ratée, connue sous le nom de code de « la sale affaire ». Ces agents, plus connus dans le jargon du Mossad comme étant des « Metsada » (chargé des opérations spéciales), faisaient partie, comme les agents israéliens actuels de «la division de la Recherche », responsable de l’interprétation des renseignements. Selon le découpage du Mossad en 15 zones géographiques, le Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie), occupe une place prédominante surtout depuis qu’Israël s’est mis dans l’idée de relancer la normalisation avec Rabat et Tunis.

Le journal « Maariv » rapporte le récit de cet agent en revenant sur un épisode qui s’est déroulé le 12 mai 1956 : « Barzilaï a le pressentiment que le FLN va commettre un attentat. Il donne donc l’ordre aux membres de sa cellule de s’armer de pistolets et de patrouiller, rue de France, l’artère principale du quartier juif de Constantine. À midi, une très forte explosion secoue la rue : un Arabe a jeté une grenade à l’intérieur d’un café. Les jeunes de la cellule de Barzilaï arrivent sur place très rapidement. Des femmes juives crient. L’une d’elle désigne du doigt la ruelle vers laquelle le terroriste s’est enfui ». « Les jeunes juifs de ma cellule l’ont rattrapé et l’ont abattu ». Les aveux de cet agent du Mossad se poursuivent, intacts et cyniques : « Nous craignions que les Arabes ne viennent se venger contre le quartier juif. Nous avons alors déployé quatre autres cellules sur des points stratégiques, à l’entrée du quartier juif. Certains juifs portaient des armes, avec l’autorisation des autorités françaises. Très rapidement les coups de feu ont commencé à fuser de toutes parts. Et les juifs armés, furieux après l’attentat, ont commencé à se diriger vers le quartier musulman. J’ai donné l’ordre à nos hommes de prendre le contrôle de la situation et d’éviter tout débordement aux conséquences dramatiques », raconte Barzilai. Pour ces espions, la traque des militants du FLN était permanente. Elle se substituait dans les quartiers juifs à celle de l’armée française. Cet agent du Mossad confie d’ailleurs que des soldats français étaient « dirigés » par ces cellules du Mossad. Il écrira, après cette affaire dans un message codé envoyé au quartier général du Mossad en Europe : « nos hommes ont pénétré dans des cafés arabes voisins et leur ont causé des pertes sérieuses ». Le reste de ce récit sera divulgué lors de cette semaine à l’occasion du rassemblement de Jérusalem auquel prendra part Enrico Macias qui doit donner un concert de Malouf et la ministre du gouvernement Raffarin, Mme Nicole Guedj, secrétaire d’Etat aux droits des victimes, originaire également de Constantine. Durant ce séminaire, plusieurs personnalités juives algériennes interviendront dont le professeur Benjamin Stora qui animera une conférence sur «la résistance et l’exode des juifs » de Constantine ou le professeur Marc Zerbib, connu pour être un des organisateurs des réseaux des juifs algériens établis en Israël et estimé à 50.000 membres par différentes sources.

Au lendemain de l’indépendance acquise après le sacrifice de nos glorieux martyrs, l’Algérie est restée fidèle à sa doctrine révolutionnaire. Selon les mots du guinéen Amilcar Cabral, fondateur du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), Alger est « la Mecque des révolutionnaires ». Sa formule tient ainsi en une phrase : « Les musulmans vont en pèlerinage à la Mecque, les chrétiens au Vatican, et les mouvements de libération à Alger ». Pendant plus d’une décennie « Alger la blanche » devient « Alger la rouge ». La ville est au cœur de la lutte anticolonialiste et révolutionnaire. En Afrique, un autre homme se bat contre l’apartheid, Nelson Mandela. Membre du Congrès national africain (ANC), il recherche sur le continent de l’aide et des soutiens. Nelson Mandela croit à la non-violence mais après le massacre de Sharpeville en 1960 en Afrique du Sud, il juge que la lutte armée est son seul choix. Il est invité à Oujda, pour participer à des leçons de stratégie révolutionnaire données par l’armée algérienne. Il n’oubliera jamais l’aide apportée par les Algériens. En mai 1990, trois mois après sa libération de prison, il revient sur cette terre remercier le peuple algérien en proclamant : « Algeria is my country ». L’Algérie s’impose alors à ce moment-là comme l’apôtre des pays d’Afrique en lutte. À Alger, des villas du centre-ville accueillent les mouvements de libération internationaux. L’ANC est ainsi présente à Alger dès 1963, mais aussi les mouvements du Mozambique, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau ou encore de l’Angola. L’Algérie apporte alors à ces pays un soutien militaire, financier mais aussi une aide diplomatique.

La cause palestinienne n’était pas l’exception dans le soutien de l’Algérie aux causes justes, l’Algérie dès son indépendance a soutenu activement (politiquement et financièrement) la cause palestinienne et a participé à toutes les guerres israélo-arabes. Ce soutien a renforcé l’hostilité de l’entité sioniste à l’endroit de notre pays qui n’a jamais changé sa position d’un iota sur le dossier palestinien.

En somme, contrairement à la propagande sioniste, nous voyons que ce n’est pas l’Algérie qui a été à l’initiative d’une quelconque hostilité envers l’entité sioniste, l’histoire nous enseigne que c’est le contraire : l’entité sioniste a essayé par tous les moyens d’aider la France coloniale à rester en Algérie. Même si la position algérienne n’est pas une réaction à l’hostilité sioniste, il s'agit plutôt d'une position de principe construite sur des convictions issues de notre long combat contre la France coloniale, qui a fait de notre pays, le porte étendard des pays non-alignés.

2) Pourquoi l’entité sioniste souhaite détruire l’Algérie ?

Depuis l’indépendance de notre pays, l’entité sioniste a mené, ou a essayé de mener plusieurs opérations de déstabilisation contre notre pays. Nous citerons par exemple, la tentative de l’armée de l’air israélienne (**) de bombarder le palais des congrès de Club des Pins à Alger, le 15 novembre 1988, où l’Etat de Palestine a été proclamé. Cette tentative a été un échec cuisant pour l’escadron de F15 israéliens qui n’ont pas réussi à s’approcher de l’espace aérien algérien, grâce à la vigilance des Mig-25 du 3ème escadron de défense aérienne de l’armée de l’air algérienne.

Nous pouvons aussi dire aujourd’hui avec certitude que l’entité sioniste, a eu une main de la décennie noire que l’Algérie a connu. Le retour de plusieurs milliers d’Afghans Algériens au début des années 90 ne pouvait pas être une coïncidence, lorsqu’on connait la relation de la CIA et du Mossad avec les extrémistes arabes qui ont combattu l’Union Soviétique en Afghanistan. Notons également la base arrière marocaine qui était offertes aux terroristes algériens, où des armes israéliennes (Uzi) entraient en quantités importantes en territoire algérien.

L’entité sioniste considère l’Algérie comme le dernier rempart à détruire, afin que les pays arabes et africains normalisent avec elle. A titre d’exemple, l’Algérie a dernièrement empêché le déploiement de l’entité sioniste au niveau de l’Union Africaine. D'autre part, Les analystes militaires sionistes ont toujours considéré l’armée algérienne comme la seule armée arabe capable de poser des problèmes à l’armée d’occupation sioniste. Les Israéliens se rappellent jusqu’à aujourd’hui, la confrontation directe entre les forces spéciales sionistes (Golani) et la 8ème Brigade Blindée dans le port d’Al-Adabiya à Suez en Egypte. En effet, après de longues années de silence et de reniement, les Egyptiens reconnaissent enfin le rôle prépondérant de l’armée algérienne dans la guerre contre Israël en 1967-68 et 1973. 



Dans un long article reprenant des témoignages d’anciens hauts responsables militaires israéliens recueillis dans un livre cosigné par Ronen Bergman et Gil Meltzer, le journal Al Ahram met en avant l’intense participation de l’armée algérienne dans cette guerre et son apport incontestable sur le plan matériel et humain. « L’Algérie était le deuxième pays après l’Irak en termes d’apport dans cette guerre aux côtés de l’Egypte. Elle a participé par plus de 2 000 soldats, plus de 800 sous-officiers et près de 200 officiers. Elle a également mobilisé 96 chars, des missiles et une cinquantaine d’avions de chasse russes », souligne le journal qui décrit l’attitude exemplaire et héroïque des soldats de l’ANP. Se référant également aux mémoires du général à la retraite Khaled Nezzar sur la guerre de 1967-68, Al Ahram regrette que le rôle de l’Algérie soit tu tout au long de ces années. Selon le journal, Israël avait, en effet, réussi à cacher le réel apport de l’Algérie dans cette guerre, alors qu’elle était à la première ligne du front de guerre. « Dans son livre, le général Nezzar a révélé quelques secrets qui ont étonné le monde entier et qui ont remis en cause les concepts de guerre », précise encore le journal égyptien qui n’a pas lésiné sur les mots pour louer l’effort de guerre consenti par l’Algérie et ses « vaillants soldats». « Je ne suis pas responsable de cette défaite réalisée par des dirigeants israéliens stupides et incompétents qui ont sous-estimé les capacités militaires des pays arabes mobilisés sur deux fronts : nord et sud. Ce qui est arrivé à nos forces militaires au port d’Al-Adabiya était la conséquence directe de notre arrogance et de la sous-estimation des forces militaires algériennes et de leurs équipements. Le général Sharon pensait que les soldats algériens allaient fuir avec leurs armes artisanales et quitter le front à la vue du premier char israélien. Mais finalement, ils lui avaient tendu un piège qui lui a coûté 900 soldats parmi les meilleurs de l’armée israélienne et 172 chars totalement détruits », raconte l’ancien patron de l’armée israélienne David Elazar, qui n’a pas caché son étonnement quant à l’efficacité incroyable des soldats algériens. « Moins nombreux et peu équipés, les soldats algériens avaient occasionné une importante perte à l’armée israélienne aveuglée par sa supériorité numérique et technologique », poursuit ce général-major à la retraite. « Les Egyptiens nous avaient fait croire que ce port n’était pas sécurisé, alors qu’ils avaient chargé les troupes algériennes de le protéger. Nous avions établi notre stratégie sur cette base. Mais au front, nous avions été surpris par la combativité des soldats algériens qui ne nous ont laissé aucune chance d’y accéder », ajoute cet ancien chef militaire israélien dans ce fameux livre sur la guerre de Kippour. Il a affirmé que les soldats algériens avaient réussi à abattre un avion-cargo américain C5 Galaxy. De nombreux autres témoignages de cet ancien responsable de l’armée israélienne ont été rapportés par Al Ahram. Des témoignages qui ont le mérite de souligner l’apport extrêmement considérable de l’Algérie dans la guerre d’Octobre. Une défaite et des pertes que les militaires israéliens de l’époque gardent encore en mémoire. Par ce long article, Al Ahram semble avoir voulu donc rectifier le tir en faisant l’éloge de l’Algérie et de son rôle durant cette guerre contre l’ennemi israélien.

3) Doit-on craindre la menace de l’entité sioniste ?

L’histoire récente nous a prouvé que la menace sioniste est crédible et plausible, notre pays doit donc la prendre au sérieux et c’est exactement ce que fait l’Algérie actuellement. Même si l’entité sioniste est incapable d’opposer à l’Algérie une confrontation directe avec une armée régulière qui nous attaquerait à nos frontières, elle est cependant capable de mobiliser un état vassal comme le Maroc pour mener à notre pays une guerre par procuration ou de mener des opérations subversives en territoire algérien, ou procéder à des assassinats ciblés de personnalités importantes (scientifiques, officiers de renseignements, officiers, etc.).

Même si la menace est réelle, celle-ci ne peut pas mettre en péril l’existence de l’Etat algérien. En effet, l’Algérie possède une armée puissante (13ème armée du monde selon Military Watch Magazine), bien entrainée avec un personnel très professionnel avec un haut degré de préparation opérationnelle. De plus, La décennie noire a été également très riche en enseignement : le peuple algérien a fait montre d’une résilience impressionnante qui lui a permis de vaincre le terrorisme avec l’aide de l’armée nationale populaire.


En synthèse, il est vrai que l’entité sioniste est capable de porter des coups à l’Algérie, mais aucun de ces coups ne pourra mettre à genou l’Algérie pour les raisons citées plus haut. En revanche, l’Algérie possède plusieurs cartes non utilisées qui peuvent mettre en danger l’existence de l’entité sioniste. L’Algérie observe les gesticulations de ses ennemis à ses frontières, et se réserve le droit d’actionner les différents leviers dont elle dispose dans l’environnement immédiat de l’entité sioniste et évidemment dans l’environnement direct de l’Algérie pour protéger nos intérêts vitaux. L’entité sioniste serait plus avisée à ne pas jouer avec le feu avec l’Algérie.



(*) Décret Crémieux : Le décret Crémieux (du nom d'Adolphe Crémieux) est le décret no 136 qui attribue d'office en 1870 la citoyenneté française aux « Israélites indigènes » d'Algérie, c'est-à-dire aux 35 000 juifs du territoire. Il est complété par le décret no 137 portant « sur la naturalisation des indigènes musulmans et des étrangers résidant en Algérie » : pour ce qui les concerne, la qualité de citoyen français n’est pas automatique puisqu’elle « ne peut être obtenue qu’à l’âge de vingt et un ans accomplis » et sur leur demande. En pratique, selon l'historien Gilles Manceron, la naturalisation n’est que rarement attribuée aux indigènes musulmans qui restent sous le régime de l'indigénat. Une loi similaire de naturalisation massive et automatique, portant cette fois sur les étrangers résidant en Algérie, est promulguée le 26 juin 1889. Les décrets nos 136 et 137 sont pris à Tours en Conseil du gouvernement de la Défense nationale le 24 octobre 1870, signés d’Adolphe Crémieux (député de Paris et ministre de la Justice), Léon Gambetta (député de la Seine et ministre de l’Intérieur), Alexandre Glais-Bizoin (député des Côtes-du-Nord) et Léon Fourichon (député de la Dordogne et ministre de la Marine et des Colonies). Ils sont publiés au Bulletin officiel de la ville de Tours le 7 novembre 1870.

(**) Novembre 1988 : comment l’Algérie a déjoué un bombardement israélien contre l’OLP à Alger

Commentaires

  1. Je suis sidéré d'apprendre qu'en 88 l'entité démoniaque sioniste avait planifié d'attaquer l'Algérie. Je ne pense pas du tout que cette entité puisse s'attaquer frontalement à l'Algérie notamment car ses protecteurs usa et Ue s'y opposeraient. Mais par contre, effectivement elle utilisera et utilise déjà des agents déstabilisateurs comme le chanteur rate, le chef du Mak, ou le Me5zen qui lui est totalement soumis.

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    1. oui, si vous voulez en savoir plus sur cet évènement, je vous conseille cet article https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/novembre-1988-comment-lalgerie-dejoue-un-bombardement-israelien-contre-lolp-alger

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  2. Je te félicite Belgacem pour cet excellent article ! ( Riad )

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  3. Merci encore...
    Je ne me lasse pas de vous lire.

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  4. Fake news.

    "Algeria sent a squadron each of MiG-21s and Su-7s to Egypt, which arrived at the front between October 9 and 11. It also sent an armored brigade of 150 tanks, the advance elements of which began to arrive on October 17, but reached the front only on October 24, too late to participate in the fighting. "
    https://en.wikipedia.org/wiki/Yom_Kippur_War

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